Prévention des déchets: qu'en est-il de son efficacité?
A la fin du premier semestre 2010, chacun des 10 partenaires européens participant au projet Pre Waste devait recenser 10 bonnes pratiques de prévention existantes sur son territoire ou dans un pays voisin, ainsi que des indicateurs permettant d’évaluer leur efficacité.
Instaurer le compostage en pied d’immeuble (réduction des quantités), réduire la consommation de produits phytosanitaires (réduction de la toxicité) ou donner plusieurs vies aux livres (réemploi) … voici un échantillon des bonnes pratiques identifiées par l’ORDIF pour promouvoir la prévention des déchets à l’échelle locale ou régionale.
Parmi l’ensemble des bonnes pratiques identifiées par tous les partenaires, une vingtaine sera finalement retenue par l’IBGE (Institut Bruxellois pour la Gestion de l’Environnement) pour analyse plus profonde et étude de transférabilité vers d’autres territoires européens.
L’ORDIF a commencé à étudier les retours des bonnes pratiques et a réfléchit à une méthodologie commune afin d’évaluer les quantités de déchets évitées par des actions de prévention. Ces indicateurs vont permettre de déterminer l’efficacité d’une politique en termes de réduction des déchets ainsi que l’ensemble des impacts économiques, environnementaux et sociaux qui en résulte.
Le projet Pre Waste s’étalera sur 3 ans (2010-2012) et est cofinancé par le programme INTERREG IVC de la Commission Européenne. Ce projet vise à soutenir les autorités locales et régionales en leur fournissant des exemples de bonnes pratiques, des études de faisabilité et des outils d’évaluation. Rappelons que dans l’Union Européenne des 27, 524 kg de déchets municipaux sont générés par habitant et an. D’après le guide publié par l’Association des Cités et Régions pour le Recyclage et la gestion durable des Ressources (ACR+), partenaire du projet Pre Waste une réduction de 100 kg/hab/an est atteignable.