Poussières d’aciérie? Volatilisées parce que valorisées !




Farouk Tedjar, co-développeur du procédé explique : « on met les poussières en solution acide. Grâce à un composé à base de zinc et en une seule étape, on précipite ensuite sélectivement les métaux lourds qui forment un nodule polymétallique, tandis que zinc et fer restent en solution. C’est un atout, en regard de la voie basique qui ne dissout que le zinc ».
Autre atout, et non des moindres… 
Enfin, la mise en oeuvre du procédé génère un autre point fort : la valorisation de la fraction ferreuse du produit issu du traitement. En effet, par transformation physico-chimique, on produit des oxydes de fer assez purs et suffisamment fins (moins d’un micron de granulométrie moyenne) pour être utilisés directement par le marché des pigments rouges et jaunes. Les qualifications ont été obtenues auprès d’un certain nombre d’utilisateurs (fabricants de dalles ou de revêtements de sols), qui sont prêts à acheter ces pigments au même prix que celui qu’ils payent lorsqu’ils payent lorsqu’ils les importent en provenance de Chine notamment.
