« Le trafic fluvial 2004 apparaît assez "atone" avec une baisse de 0,8 % (- 0,6 % pour le trafic fluvial seul et - 11% pour le fluvio-maritime). Le trafic total s’est élevé à 19,60 millions de tonnes, contre 19,76 millions en 2003 » indique la direction du port autonome de Paris...
La légère diminution du trafic entre 2003 et 2004 provient d’une baisse du trafic interne à l’Ile-de-France (- 4,4 %) que la hausse des déchargements n’a que partiellement compensée.
Ces résultats sont surtout générés par le secteur agro-alimentaire (céréales et farines) en baisse de –11,7 % du fait d’une médiocre campagne 2003-2004 dans le grand bassin Ile-de-France, les produits pétroliers et le charbon (du fait des fermetures des centrales EDF), et par la baisse des déblais de chantier dû notamment à la fin du chantier de l’autoroute A86.
La part des matériaux de construction dans le trafic fluvial, constitués pour près des 3⁄4 de granulats, reste stable et représente 77,4 % du trafic total. Les réceptions de ferrailles, provenant de Gennevilliers, l’Ile Seguin (démolition de l’usine Renault de Boulogne sur Seine) ou de la région rouennaise enregistrent une progression de 49 %.
Les conteneurs enregistrent une forte progression (+ 30%, avec 59.300 EVP). La création de nouvelles lignes souligne les perspectives de croissance de ce trafic pour la région Ile-de-France.
Des solutions fluviales alternatives pour le transport des déchets
Le Port autonome de Paris et les entreprises, partenaires de développement durable céréales, produits papetiers, matériaux de construction, aciers ferrailles, produits recyclés, automobiles conteneurs sont autant de marchandises qui transitent par voie fluviale.
Des entreprises comme Onyx Véolia Environnement, Ypréma, développent des solutions fluviales alternatives en partenariat avec le Port Autonome de Paris. Economie d’énergie, diminution des pollutions et des nuisances, sécurité, optimisation de trajet, rapidité sont autant d’avantages au rendez-vous.
Onyx Véolia Environnement et Ypréma dont l’activité porte sur le traitements de déchets ont opté pour le transport fluvial afin d’acheminer les déchets vers les centres de traitement, gagnant en sécurité et diminuant aussi bien la consommation de carburant que le rejet de CO2 dans l’atmosphère. Pour Ypréma ce sont près de 7 000 camions en moins sur les routes de Seine et Marne.