Polynésie française : Pyrobio se positionne...

Le 24/09/2008 à 17:26  

Polynésie française : Pyrobio se positionne...

Francis Beauvallet Le choix éventuel de la technique de la pyrolise pour le traitement et la valorisation énergétique des déchets ménagers de la Polynésie française est toujours d'actualité. Le 11 septembre dernier, Francis Beauvallet, directeur de R-expert, présentait aux élus locaux le procédé Pyrobio commercialisé par Finaxo Environnement...

L'année dernière une délégation d'International Environmental Solutions avait présenté aux élus de la Polynésie française une solution de traitement des déchets ménagers par pyrolise ( voir ancien rédactionnel ). Quelques mois plus tard, la technique suscite toujours l'intérêt, Francis Beauvallet, dg de R-expert, exposait les atouts du procédé Pyrobio dans les locaux de la Présidence de la Polynésie française le 11 septembre dernier.

La technique de la pyrolise (décomposition thermo-chimique des matières, en l'absence d'oxygène, à une température variant de 450°C à 900°C) a pour avantage de produire de l'électricité tout en éliminant les déchets sans rejet dans l'atmosphère."Pas de dioxine, de chlore, de métaux lourds et surtout aucun effet de serre" a mis en avant le dirigeant de R-expert.

Deuxième avantage du procédé Pyrobio, c'est sa capacité à traiter les différentes catégories de déchets : les déchets ménagers, les résidus de stations d'épuration, mais aussi les déchets hospitaliers, les matières à risques de l'industrie agroalimentaire, et d'une façon générale toutes les matières organiques urbaines, agricoles ( farines animales, bois) ou industrielles (plastique, caoutchouc, huile de vidange).

Autre valeur-ajoutée, au niveau des énergies renouvelables pour les îles, le projet Pyrobio peut être accompagné du développement de l'exploitation agricole du roseau Miscanthus qui alimente l'installation. Francis Beauvallet de rappeler que le procédé Pyrobio est prévu pour traiter jusqu'à 40 000 tonnes de déchets par an et qu'il fait l'objet d'un dépôt de brevet en 2007 par Finaxo Environnement.