Pollution PCB : le Groupe Chimirec répond au Parisien
Suite à la parution d’un article intitulé "Révélations sur des usines qui polluent" dans le journal Le parisien/Aujourd’hui en France du 26 mai dernier, Chimirec a souhaité vivement réagir. "Nous avons noté des allégations mensongères et contre-vérités que nous souhaitons combattre pour rétablir les faits, et uniquement les faits, et par là même préserver notre entreprise des amalgames préjudiciables", indique le Groupe...
"Le PDG du Groupe Chimirec, société internationale de traitement de déchets dangereux, et 6 cadres ou ex-cadres de l'entreprise sont renvoyés devant le tribunal correctionnel de Paris. Motif : après 5 ans d'instruction, ils sont accusés d'avoir sciemment laissé partir dans la nature des produits contaminés aux PCB", peut-on lire dans l'article du Parisien.
"En ce qui concerne le dossier de renvoi au tribunal correctionnel, l’enquête a été ouverte il y a plus de 5 ans. Contrairement à ce qui est indiqué dans l’article, l’ordonnance de renvoi ne mentionne en aucun cas des faits de pollution. Cet article est une atteinte délibérée à la présomption d’innocence. La société a souhaité, depuis 2006, contribuer à la recherche des éléments de fait dans le suivi de cette procédure. Elle conteste toute infraction et a souhaité en apporter les preuves tout au long de l’instruction", se défend Chimirec dans un communiqué.
Pour ce qui est d'Aprochim, l'usine de traitement de déchets dangereux propriété du Groupe et "point de départ d'un nouveau scandale environnemental" selon le Parisien, la CLIS (Commission Locale d’Information et de Surveillance) s’est tenue jeudi dernier en Mayenne (53). "Les résultats des mesures à l’émission, après modification des installations de filtration, et les résultats des analyses dans les milieux lui ont été présentés. Les mesures à l’émission font apparaître des améliorations allant jusqu’à 84%. Toutes les herbes prélevées et analysées dans les pâturages aux alentours sont conformes à la réglementation et aux normes. Ces bons résultats font suite à la mise en oeuvre d’un plan d’actions. Compte tenu de ces éléments, l’administration a proposé, qu’après achèvement des investissements en cours, soit procédé à un test en pleine capacité. Celui-ci sera accompagné d’un plan de surveillance renforcé qui fera l’objet d’un arrêté préfectoral", précise Chimirec.
"Pour rappel, le dépassement des normes a été constaté et révélé par l’entreprise elle-même suite à des modifications réglementaires dans le domaine alimentaire [voir notre article]. Il ne s’agit en aucun cas de révélations ou de faits avérés comme le prétend l’article. Une plainte pour diffamation et atteinte à la présomption d’innocence sera déposée. Nous déplorons encore une fois sur le fond et la forme une telle communication", conclut le Groupe.
Cet article est à lire en complément de notre précédente dépêche : Déchets dangereux : Aprochim poursuit son plan d’actions.