Pollutec a pour tâche de rassembler, mais pas seulement
26ème édition de Pollutec et toujours plus de 2000 exposants désireux de faire connaitre leur savoir-faire, avec des dizaines de milliers de visiteurs, français ou étrangers, venus au cours de ces quatre jours faire le plein d’informations sur les secteurs couverts par Pollutec.
Comme chaque année, des innovations mises à l’honneur, signes d’une mobilisation de plus en plus active et imaginative, des conférences, toutes aussi instructives les unes que les autres, des territoires inventifs, des entreprises grandes et petites, chacun étant là pour attester et démontrer que l’on peut miser sur l’efficacité d’activités performantes et/ou novatrices. A la clé, des filières éco-industrielles de plus en plus nombreuses et des équipements de plus en plus sophistiqués, des technologies "intelligentes" et des services innovants.
Le très riche programme de cette année 2014 en a abordé toutes les dimensions : prévention et gestion des pollutions, éco-conception des produits, valorisation des déchets en matières premières, transports propres, on en passe…
Comme chaque année, huit secteurs majeurs se sont partagés plusieurs dizaines de milliers de mètres carrés mis à disposition : énergies/efficacité énergétique, instruments-métrologie-automation, risques, sites et sols, produits et développement durable, eau et eaux usées, air, sans oublier les déchets et la valorisation de ces derniers ou encore le village du Recyclage animé pendant quatre jours pleins, comme chaque année, par Federec.
On aura cependant noté une nouveauté pour le moins inattendue, qui fâche un tantinet parce qu’elle a fait tâchessss. Si certains secteurs ont été vernis (bénéficiant d'une pose de moquette recouvrant l’intégralité du béton), d’autres ont eu moins de bol, notamment dans les halls dédiés au recyclage et au traitement des déchets ; nombreux en tout cas ont été ceux qui ont remarqué ces sols maculés, ne mettant guère en valeur des stands pourtant coûteux et très souvent sophistiqués. Comme si travailler dans ces secteurs aurait rendu les professionnels concernés moins pointilleux sur les notions de propreté et d’élégance! Mais quelle mouche a donc piqué l’organisation, flirtant si souvent avec la perfection, pour imposer à ces professionnels des tâches de partout ? On est en droit de se poser la question...