Collecteur et recycleur de matières plastiques, Plasticollect vient de finaliser sa fusion avec une entreprise spécialisée en revêtements de pistes hippiques… Cette opération sauve l’entreprise mise à mal par la crise. Comme quoi, on peut rebondir, même sous les pieds d’un cheval…
« Nous avons pris la crise en pleine figure : 2009 a été un enfer ! », explique bien volontiers Frédéric Duthoo, directeur Plasticollect, une usine basée à Hallui. Mais il est soulagé. Car la fusion est désormais effective entre son entreprise de collecte et de recyclage de matières plastiques et un spécialiste dans le revêtement des pistes hippiques, Martins Collins international, le groupe anglais qui vient de fermer son unité de Waregem en Belgique, au profit de la petite française...
Pour ce faire, « nous récupérons les fibres de moquette que nous associons au sable pour un sol dur qui rebondit ; de la sorte, les performances des chevaux sont optimales », poursuit Frédéric Duthoo.
Une fois n'est pas coutume, l'opération ne fera pas de dégâts : les vingt et un salariés de Plasticollect ont été rejoints par les treize de Waregem. Ensemble, ils donnent naissance à une nouvelle structure, Hallurec (Halluin recycling industries).
L'entreprise conservera son métier historique : laver et retraiter des cuves, des fûts et des bidons en plastique.
Hallurec souhaiterait se positionner sur les déchets ménagers... mais dans ce domaine, il y a déjà du monde sur la place...