Plastique
C’en est terminé ou presque de la logique des lois de l’offre et de la demande… Plus que jamais, les professionnels du recyclage plastique se devront d’être attentifs pour ne pas dire, vigilants. C’est ce qui ressort de l’étude du marché menée par Patrick Vella, responsable de la section plastique du syndicat Federec sud-est qui tenait son assemblée générale au milieu de la semaine dernière…
S’il y a encore quelques années, les évolutions des prix tant à l’achat qu’à la vente concernant les Nouvelles Matières Premières issues des déchets de plastiques, répondaient à une logique de « l’offre et la demande »,
si avant-hier encore, on se devait de les prendre en compte tout autant que le cours du baril de pétrole et la parité entre le dollar et l’euro….
si hier on aurait dû y rajouter des éléments mondialistes tels que : géopolitiques et/ou financiers et/ou spéculatifs et/ou réglementaires….
si il y a une paire d’années, il fallait également prendre en compte, les « éléments objectifs constitutifs de la dette » des pays membre de la zone Euro…..
et si l’an dernier, on devait prendre en compte les « tendances lourdes des opinons publiques » (!!??) qui font ou défont les gouvernements et donc (!!??) leurs politiques économiques et sociales….
depuis ce dernier trimestre, comme à chaque changement de 1er ministre et de gouvernement en Chine -c’est-à-dire tous les 10 ans- les professionnels du recyclage doivent réviser leur méthode afin de prendre comme critère N°1 pour leur analyse du marché, sa position officielle, pour les quelques mois passés et très certainement les quelques mois à venir, qui est d’appliquer sans passe-droit, n’y dérogation (et sans bakchich ?) la réglementation...









Comme l’an passé, Patrick Vella conclut sur ces mots :« L’année écoulée a été marquée par une tenue correcte de nos activités. Pour l’année à venir et encore plus que pour l’an dernier, il nous faudra rester très attentif et vigilent en regard :
d’une part, de cette concurrence très (trop?) vive qui entraine une réduction des marges et donc la fragilisation des ressources financières de nos entreprises.
et d’autre part, des difficultés financières et économiques rencontrées par nos clients européens (Italiens ou Espagnols et/ou autres dont la France) et l’essoufflement (ponctuel et/ou durable ?) du marché Asiatique».
