Le recyclage des pièces de carrosserie en plastique n'est pas nouveau en soi... Ce qui ne veut pas dire qu'il faut cesser d'en parler. Notamment lorsqu'un constructeur, Mazda en l'occurrence, y a mis son grain de sel... Un grain que ne fait pas grincer les rouages, bien au contraire...
D'ordinaire, les granulats issus du broyage et du recyclage des plastiques dans le secteurr automobile servent plutôt à fabriquer des pièces « cachées » parce moins soumises à des critères d'aspect irréprochable : c'est le cas des plaques insonorisantes ou encore des moquettes...
Mazda innove dans la mesure où il est le premier constructeur automobile à appliquer à l'échelle industrielle un procédé de plasturgie qui consiste à valoriser les granulats pour en tirer de nouvelles pièces, bien évidemment conformes au cahier des charges.
Il s'agit de réduire les pertes de matières tout autant que les tonnages de déchets ré-exploitables.
Il faut dire que l'une des principales difficultés à laquelle se heurtent les constructeurs tout autant que les professionnels valorisant les déchets de l'industrie, a trait à la diversité des peintures et des adhésifs associés au polypropylène composant les pare-chocs en plastique. La difficulté de séparation et de bien trier rendent plus difficile le recyclage et diminuent l'attrait économique de la valorisation de ce type de déchets.
Il est clair que, depuis quelques années maintenant, l'éco-conception qui a animé la construction automobile, commence à porter ses fruits sur les véhicules arrivés en fin de vie
Toujours est-il que Mazda, grâce à son nouveau procédé de valorisation, escompte augmenter de manière sensible le taux de valorisation des plastiques contenus dans chaque véhicule, et ce sous forme de pare-chocs.