
 A l’occasion de la première lecture du projet de Loi Pacte (pour la croissance et la transformation des entreprises), les Sénateurs ont adopté un amendement qui revient sur les mesures de lutte contre la pollution plastique adoptées dans la loi EGalim. Dans un communiqué, les associations Surfrider Foundation Europe, Zero Waste France, Cantine sans plastique, No plastic in my sea et Bas les pailles dénoncent ce recul...
 
 
 
 d'autoriser les contenants alimentaires en plastique pour le service dans les cantines scolaires (l’interdiction de l’utilisation de ces contenants avait été actée dans la loi EGAlim pour 2025).
 "Les défenseurs de cet amendement mettent en avant le manque d'études d’impact, le risque pour l’emploi, la distorsion de concurrence avec d’autres pays et le caractère 'excessif' de certaines mesures, reprenant ainsi à leur compte les arguments et chiffres largement invoqués par le lobby du plastique", dénoncent les associations. Pourtant, en la matière, le Conseil d’Etat et le Conseil Constitutionnel, saisis sur la base des mêmes arguments, ont validé ces mesures, les jugeant proportionnées pour répondre à l’enjeu environnemental...
 
 A l’inverse des Sénateurs, les associations souhaitent que la directive européenne sur les plastiques soit l’occasion pour la France d’intensifier son action. Cela signifie prendre des décrets d’application pour rendre applicables les interdictions d’ores et déjà votées, renforcer l’interdiction des gobelets jetables aujourd’hui considérablement limitée dans son périmètre ou encore supprimer les exemptions accordées pour les bioplastiques.
	
	

