Piles alcalines ou rechargeables : le grand écart environnemental




Les résultats de l’étude offrent pour la première fois une base scientifique permettant de mesurer les différences d’impacts environnementaux entre piles rechargeables et piles jetables. Ils démontrent par ailleurs que pour une même quantité d’énergie produite, les piles rechargeables ont jusqu’à 32 fois moins d’impact sur l’environnement que les piles jetables.
Appareils high-tech et nomades, jouets, équipement de la maison : les Français utilisent aujourd’hui de plus en plus de piles. Or, en cette période où l’engagement environnemental collectif et la consommation responsable sont au coeur de l’actualité, au moment de la Semaine Nationale de la Réduction des Déchets, les résultats de ce travail prouvent que la pile rechargeable constitue une alternative efficace, simple pour concilier vie quotidienne et respect de l’environnement. Chaque année, près d’1 milliard de piles jetables sont consommées en France ; or une bonne moitié ne serait toujours pas recyclée…
« Nous sommes conscients des impacts environnementaux des piles en général, c’est pourquoi nous avons commandité cette étude, une première mondiale, qui permet d’envisager une véritable avancée dans la lutte contre la pollution des piles. Aucune étude n’avait démontré de manière si évidente les bénéfices environnementaux des piles rechargeables. À l’heure où les choix de consommation responsable sont au coeur du débat, ce travail apporte la preuve qu’un passage du jetable au durable est non seulement possible, mais nécessaire », nous a expliqué en substance Christophe Gurtner, Président Directeur Général d’Uniross.






La conclusion de l’étude est sans appel : sur tous les indicateurs, les piles rechargeables sont nettement plus respectueuses de l’environnement que les piles jetables pour une quantité équivalente d’énergie produite (1 kWh).


Les piles rechargeables consomment jusqu’à 23 fois moins de ressources naturelles non renouvelables (fossiles et minérales) que les piles jetables. Ce résultat s’explique par le nombre nettement supérieur de piles jetables qu’il est nécessaire de fabriquer pour fournir la même quantité d’énergie.

Le changement climatique représente l’augmentation de la température moyenne à la surface de la terre en raison de l’augmentation de l’effet de serre. Les piles rechargeables ont jusqu’à 28 fois moins d’impact sur le réchauffement climatique que les piles jetables. Ce ratio s’explique principalement par les impacts provoqués lors de la production des piles jetables ainsi que lors de leur distribution (transports en camions et émissions afférentes de gaz à effet de serre).

L’oxydation photochimique est responsable des pics d’ozone et d’émissions de composés toxiques pour l’homme. Les piles rechargeables ont jusqu’à 30 fois moins d’impact sur la pollution à l’ozone que les piles jetables.

L’indicateur de l’acidification de l’air consiste en l’accumulation de substances acidifiantes dans les particules en suspension dans l’atmosphère. Déposées sur les écosystèmes par les pluies, elles ont de nombreux impacts sur les sols et les écosystèmes. Les piles rechargeables ont jusqu’à 9 fois moins d’impact sur l’acidification de l’air que les piles jetables.

L‘indicateur d’écotoxicité sédimentaire évalue les risques toxiques potentiels dus à l’émission de produits chimiques dans les écosystèmes aquatiques. Pour une même quantité d’énergie disponible, les piles rechargeables présentent jusqu’à 12 fois moins de risques toxiques potentiels pour les sédiments d’eau douce et d’eau de mer que les piles jetables.

L’étude a dressé une liste des matières premières utilisées pour chaque type de pile (jetable et rechargeable), prenant en compte tous les matériaux utilisés. Au final, utiliser des piles rechargeables offre:



