
Les partenaires du projet-pilote PhytoVaLix, Waste Management (WM Québec), Ramea phytotechnologies, l’Institut de recherche en biologie végétale du Jardin botanique de Montréal et Polytechnique Montréal ont dévoilé leur projet-pilote novateur d’économie circulaire et de phytotechnologie au centre d’enfouissement technique de WM Québec, à Sainte-Sophie...



Le volet scientifique de PhytoVaLix est encadré par une équipe d’une vingtaine de chercheurs et étudiants s’intéressant au traitement des eaux usées et à la biologie végétale, de même que par l’équipe technique de Ramea phytotechnologies. L’objectif de la recherche est de valider la performance de cette technologie et de déterminer les conditions optimales de traitement du lixiviat, de la croissance des saules et de la qualité du bois. 8 variétés de saules seront irriguées afin de déterminer quelles espèces répondent le mieux à ces conditions de culture.
Près de 160.000 saules ont déjà été plantés sur 9 hectares des secteurs fermés du site d’enfouissement, dont 13% font partie du projet PhytoVaLix. La gestion de la plantation et du procédé est assurée par Ramea phytotechnologies, entreprise spécialisée dans le développement de technologies végétalisées et la production et la commercialisation de saules à croissance rapide, tandis que l’équipe de WM Québec est responsable du contrôle environnemental.
"L’eau et les matières organiques et inorganiques issues des déchets présentent une réelle valeur en nutriments pour les plantes. Les procédés phytotechnologiques ont le potentiel de contribuer au traitement de lixiviat de façon efficace et économique. Riches en azote et en minéraux, les eaux de lixiviation ont démontré jusqu’ici qu’elles pourraient doubler la croissance normale des saules", souligne Yves Comeau de Polytechnique Montréal, spécialiste en traitement des eaux usées.
