Penauille Polyservices : un redressement plus long que prévu
Après l'annonce par le groupe français de nettoyage et de maintenance aéroportuaire d'une perte nette de 22,5 millions d'euros au premier semestre, soit une dégradation de 10% par rapport à la même période en 2004, on peut penser que l'amélioration de la rentabilité sera plus longue que prévue. Néanmoins, grâce à la recapitalisation et à la prise de contrôle de CFF Recycling (déc 2004), qui consolide les comptes de PPS à fin septembre, la structure financière du bilan a été renforcée....
Jean-Claude Penauille, dirigeant et actionnaire, se dit "satisfait de l'évolution du travail de fond lancé et en cours " dans les deux divisions, services aux entreprises, et services aéroportuaires. "Dans les services aux entreprises, le regroupement de toutes les activités sous un management unique a permis de mieux coordonner les initiatives commerciales et commence déjà à porter ses fruits en France, et à l'international. Dans les services aéroportuaires, l'arrivée d'un nouveau directeur général expérimenté et le renforcement de l'équipe de direction vont permettre à cette division de prendre rapidement un nouvel élan. Je suis confiant qu'en 2006 nous allons retrouver des performances de chiffres d'affaires et de profitabilité conformes à la position de leader du Groupe".
Fideuram Wargny abaisse son opinion de conserver à alléger sur Penauille Polyservices (PPS) avec un objectif de cours de 7,50 euros. Il reconnaît que PPS est doté de nouvelles ressources lui permettant de s'engager sur la voie du redressement. «Dans ce contexte de levée des incertitudes sur l'avenir du groupe, celui-ci a récemment remporté des contrats significatifs (CEA, UNESCO, Metro de Londres, British Airways, les Aéroports de Cardiff et de Philadelphie) illustrant un retour de confiance des contracteurs. De plus, des projets de nouvelles implantations d'activités Cargo (Paris, Amsterdam et Londres) et d'assistance au sol (Miami & Doncaster) devraient contribuer à l'amélioration de l'activité à court terme», souligne Fideuram Wargny. Néanmoins, le bureau d'études estime que le processus de redressement sera long dans un environnement difficile et que les premiers signes d'amélioration ne devraient pas se traduire dans les résultats avant fin 2006. Il conseille donc la prudence. |