Paprec s’installerait bientôt dans l’Oise….
Direction Pont sainte Maxence. Rien n’est fait… car la papeterie en question est en liquidation. S’il est vrai que le tribunal n’a pas encore jugé définitivement de la situation, pour autant, l’un des leaders français du recyclage, Paprec, pourrait bientôt s’installer, car il est qu’il est sur le coup… Aux dernières nouvelles, le rachat n'est pas acté mais bien avancé. Au demeurant, le conseil municipal a déjà prévu de modifier son PLU pour faciliter l'installation du recycleur.
Fin 2008 : les machines de la papeterie de Pont-Sainte-Maxence se sont arrêtées. Au même moment, à la sortie du tribunal de commerce qui venait d'en prononcer la liquidation judiciaire, l'actionnaire principal de la société, Christoph Knacke, était conduit en garde à vue. Sous l'ère Knacke, il semble en effet que six millions d'euros ont disparu des comptes de la papeterie. Ils auraient été transférés, d'après l'actionnaire, vers une autre société du groupe en difficulté, en Slovaquie.
Dans l'usine, les 220 employés font grise mine…. « Le tribunal a estimé que, malgré les efforts, aucun candidat n'était possible, ni aujourd'hui ni dans un délai proche », annonçait le liquidateur judiciaire. « Vu que les pertes de l'entreprise étaient estimées entre un million d'euros et un million et demi chaque mois, le tribunal a préféré prendre une décision couperet : arrêter les frais ».
Pour l’heure, le groupe Paprec serait intéressé par le site l'ancienne papeterie, avec un projet qui pourrait redynamiser l'emploi dans le secteur, s'il se concrétisait.
L’idée serait de développer une unité de recyclage industriel. Il s’agit, selon Paprec, d’un «projet parmi d'autres », dans l'attente « de régler un certain nombre de questions techniques ».
Les enquêtes publiques ont eu lieu récemment.
Le 1er mars 2010, le conseil municipal inscrira à l'ordre du jour, la modification du Plan Local d'Urbanisme (PLU) afin de permettre au groupe de développer une activité autre que la papeterie. Une condition sine qua non pour que le projet aboutisse à Pont-Sainte-Maxence. « C'est assez technique, mais c'est une formalité, sauf recours », annonce tout de même le maire Michel Delmas.
Restera l’obtention de l’autorisation ICPE… Il faut dire que le site à des points positifs et notamment l'accès fluvial. L'opération pourrait s’avérer « rentable » localement du point de vue de l’emploi lorsqu’on sait la politique du groupe, consistant toujours à privilégier le tissu économique local dans ses besoins en recrutement…