
Si l'on connait le groupe pour sa capacité à s'être considérablement développé dans le recyclage matière, plus discrète a été son activité en matière de valorisation énergétique, quand bien même cela fait dix ans environ, que Paprec se positionne dans la valorisation des déchets non recyclables...
Depuis une dizaine d'années, Paprec se développe, plutôt discrètement au regard du travail accompli dans le domaine du recyclage matière des déchets, dans la valorisation énergétique des non recyclables : production de CSR, bien sûr, afin de limiter au minimum l'enfouissement ou l'incinération classique, puis plus récemment, production de gaz depuis ses installations de stockages de déchets non dangereux, lequel est parfois réinjecté directement dans le réseau, sans oublier la biométhanisation.

Créé en 2005, ce dernier s'est développé sur les métiers de l'énergie en privilégiant une approche d'équipementier des principaux composants des chaines énergétiques (réacteurs de gazéification et combustion / chaudières, alternateurs et entraînements électriques, …).
Sa filiale Inova Opérations, dédiée à l'exploitation, compte 90 salariés pour un chiffre d'affaires d'environ 20 millions d'euros. L'entreprise exploite trois Unités de Valorisation Energétique à Chinon (en Indre-et-Loire), Noyelles-sous-Lens (Pas-de-Calais) et Pithiviers (Loiret) et gère également, en sous-traitance, une centrale biomasse à Brignoles (Var) : au total, elle traite 190 000 tonnes de déchets, produit 90 000 MWh électriques et 25 000 MWh thermiques.

L'opération sera finalisée dès l'obtention du feu vert des instances concernées et des autorités de la concurrence.
