
Ikos Environnement, Capik et VI Environnement rejoignent le groupe Paprec en ce début d'année, ce qui permet au recycleur de renforcer ses positions en Normandie et dans les Hauts de France, mais également de s'armer davantage dans des métiers complémentaires à ceux qu'il exerce historiquement, à savoir la collecte, la méthanisation et l'enfouissement...
Via une triple acquisition, Paprec démontre la poursuite d'une statégie qui vise à renforcer sa capacité à être présent sur l'ensemble de la chaine de valorisation des déchets et bétonne sa présence sur les régions Normandie et Hauts-de-France : le groupe vient de racheter en effet, les sociétés Capik (méthanisation), VI Environnement (collecte), et l'entreprise Ikos, filiales environnement du groupe de BTP Lhotellier (un Groupe familial qui fêtera ses 100 ans en 2019), ces trois entités occupant 138 personnes.Toutes trois ont été créées (la plus ancienne a aujourd'hui 22 ans) par Paul Lhotellier, actuel dirigeant propriétaire du groupe, elles se sont peu à peu développées, ce qui a fait de l'entreprise l'un des premiers acteurs indépendants dans le secteur de l'environnement du quart nord-ouest de la France.

On notera à cet égard, que récemment, Ikos environnement a souhaité faire progresser sa capacité de stockage des déchets sur le site de Bimont, en procédant à la création de 16 nouveaux nouveaux casiers d’une capacité de 60 000 tonnes/an, mais également optimiser le captage du biogaz sur le site, en passant par un mode de gestion dit « bioréacteur ».
La stratégie mise en avant consiste à viser un objectif précis : zéro rejet liquide à courte échéance. En d'autres termes Ikos Environnement a exprimé le souhait de gérer directement sur le site, les eaux pluviales et les lixiviats issus du centre d'enfouissement (les eaux de pluies passeraient par des bassins de filtration et les lixiviats seraient traités et évacués par évaporation).
Et puis, l'entreprise a indiqué envisager la création d'une plateforme dédiée au compostage, visant à traiter les déchets organiques sur 2 600 m² afin de produire un compost destiné, et avoir demandé une autorisation d’exploiter et traiter de manière séparée, les déchets de plâtre.
Tel est le projet en cours, qui suscite évidemment quelques questions (d'aucuns s'inquiètent en effet des « p'tites odeurs » liées à la production de compost), et oppositions du côté de la municipalité d’Hucqueliers. A suivre donc : après clôture de l'enquête publique, les conseils municipaux concernés seront invités à rendre un avis ; puis, le préfet statuera en dernier ressort.

On retiendra également que Ikos Environnement (certifiée ISO 9001 et ISO 14001) traite des déchets issus de la collecte des ordures ménagères et des DIB, dans le cadre d'un procédé de méthanisation ; il produit jusqu'à 24 GWH d’électricité...

