Paprec : les jeux ne sont pas faits!

 Hier, nous avons publié une annonce (voir : ici) selon laquelle il y aurait prochainement réorganisation du capital de Paprec Group et l'éventuel souhait du Groupe Arnault de céder sa participation. Jean-Luc Petithuguenin, président-fondateur de Paprec Group, souhaite faire le point et préciser quelques points...

 Et de une, rien n’est fait, ni sur le point de se signer même si plusieurs investisseurs souhaitent participer à l’aventure Paprec.

Il se trouve que Paprec organise ses tours de table au fur et à mesure de ses besoins financiers. En l'état actuel des choses, le groupe prépare donc l’étape qui l’amènera à réaliser rapidement plus d’1 milliard d’Euros de CA et probablement de porter ses investissements industriels de 600 M€ à plus d’un milliard d’Euros.
Dans ce cadre, l’éventuelle présence du FSI pourrait être logique puisque ce fonds cherche à accompagner des entreprises françaises ambitieuses qui veulent devenir des champions français et européens.

Le challenge du recyclage, industrie du XXIème siècle est suffisamment passionnant pour que de nombreux fonds s’intéressent au développement du Groupe Paprec. Et Jean-Luc Petithuguenin de préciser que "les actionnaires financiers actuels du Groupe Paprec, dont le Groupe Arnault, ne souhaitent pas céder leur participation sauf si c’est pour permettre à Paprec de franchir une nouvelle étape de son développement"…
Le Président, si une opération devait se présenter, confirme aussi souhaiter rester majoritaire comme c’est le cas actuellement et n’envisage absolument pas de céder le contrôle. De plus, il se "félicite que la communauté financière s’intéresse à l’éventualité de la constitution d’un 4ème tour de table permettant au Groupe de réaliser ses objectifs. Si une telle éventualité devait se passer, il en informerait lui-même le marché comme il l’a fait lors des trois opérations précédentes.
Dans l’immédiat le Groupe ne souhaite pas commenter plus avant un dossier qui ressort de discussions non abouties ou de spéculations que peuvent susciter le parcours prometteur d’une entreprise française dans un secteur d’exceptionnel avenir".