Paprec au Pays des Cocottes
Paprec, membre de la Fédération des entreprises sur recyclage, s’apprête à arpenter de nouveaux territoires professionnels. Avant-hier, samedi 20 avril, Stéphane Le Foll, Ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, de Alain Allinant, Président de la CAFEL, président des Fermiers de Loué, de Jean-Loïc Landrein, président de la Chambre d’Agriculture de la Sarthe et de Jean-Luc Petithuguenin, président de Paprec Group, ont signé la première charte pour la déconstruction et l’élimination des déchets de bâtiments agricoles désaffectés. A la demande de l’Etat, cette initiative devrait faire école dans l’ensemble du monde agricole.
Le problème n’est pas nouveau et se pose là : un grand nombre de bâtiments agricoles construits avant 1997, comportent des toitures et des parois en fibrociment et autres matériaux à déconstruire. Ces matériaux considérés sans risque pour l’environnement ou la santé humaine tant qu’ils conservent leur intégrité, deviennent des déchets dangereux une fois ébréchés, cassés, broyés et éparpillés car ils risquent de mettre en suspension des fibres dangereuses, même à faible dose.
Dans ce contexte l’Etat souhaite engager avec les filières d’élevage, dans un premier temps, puis à plus grande échelle, avec l’ensemble de la filière agricole, un plan de déconstruction et d’élimination « propre » de ces bâtiments.
Pour initier cette démarche, la Sarthe se jette à l'eau, avec la Coopérative des Fermiers de Loué et NCI : c'est une première dans notre pays. C'est ainsi que la préfecture de la Sarthe, l’une des principales terres d’élevage de l’Hexagone avec plus de 5000 exploitations, vient de négocier avec les Fermiers de Loué et NCI (Paprec Group), la mise en place de la première filière d’élimination des déchets des bâtiments agricoles désaffectés.
La Coopérative Agricole des Fermiers de Loué assurera la promotion du dispositif auprès de l’ensemble de ses producteurs.
NCI Environnement, engagé pour 6 ans auprès de la Coopérative, fait du traitement des ces déchets ultimes provenant des exploitations agricoles, une priorité : d'ailleurs, l'entreprise pourra à l’avenir négocier le même dispositif avec l’ensemble de la profession agricole et notamment les autres filières d’élevage dans le cadre de protocoles spécifiques. C'est un joli coup, à n'en point douter : le premier site sarthois concerné sera celui de Montmirail.