Papier : qu'il est bon de se poser sur un matelas de billets...
L e procédé mis au point par la filiale « Plastiques Cascades » (Re-Plast, pour les initiés), fondée en 1989, spécialisée dans la fabrication de mobilier urbain (fabriqué à partir de plastiques post-consommation et postindustriel, recyclés à 100 %) permettrait de procéder au recyclage de ces papiers pour le moins particuliers, et ainsi de fabriquer des planches de plastique, à partir des dollars canadiens, lesquels sont composés de polymères depuis l'année dernière.
De manière concrète, la Banque du Canada envoie au papetier les billets défectueux, préalablement passés à la broyeuse. Ces ″petites coupures″ sont ensuite mélangées à d’autres matières récupérées via les centres de tri des ordures ménagères, puis transformées afin d'obtenir des planches de plastique.
A la suite de quoi, ces planches sont commercialisées en tant que matière première qui sont utilisées pour la fabrication de bacs à compost, de grattoirs, de pots de fleurs et de mobilier de jardin. Comme c'est le cas de nombreuses monnaies, les billets canadiens ont, suivant leur valeur, une couleur spécifique : les billets de 10 dollars génèrent des plastiques couleur parme, tandis que ceux de 20 dollars produisent du plastique vert. Ainsi, la table de pique-nique (verte) sera composée de billets de 20 dollars. On ne perd pas au change...