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  • Déchets et recyclage : une émission TV à ne pas rater…

    Déchets et recyclage : une émission TV à ne pas rater…

    Emission TV Le 24 septembre prochain l’émission « Pièces à conviction » traitera des déchets… avec un sous titre qui ne manque pas de sel : scandales et gros profits… Nous ne pouvons que vous recommander de vous tenir près de vos « zapettes »… Ce sera sur France 3.

    L’enquête de Stéphane Girard et Jacques Duplessy (produite par TAC Presse, avec la participation de France Télévisions) a pour but de présenter, via un documentaire de près d’une heure, un marché très lucratif et plein d’avenir : la dépollution et le recyclage. Jusque là, tout va bien…

    Pour le reste, c’est moins sûr ça plaise à tout le monde : la synthèse de l’émission tient en quelques lignes…
    Les entreprises, parmi lesquelles des multinationales françaises, dépolluent sites industriels et déchets les plus toxiques pour les collectivités, l’État, ou de grands groupes industriels. Mais certains de ces « Monsieur Propre » peuvent se révéler des champions de la pollution, lorsqu’ils revendent les déchets sans les décontaminer ou les enfouissent illégalement sous nos pieds, au risque de mettre en danger la vie des riverains. Des Français se mobilisent et deviennent des lanceurs d’alerte : aux quatre coins du pays, les scandales sur la dépollution se multiplient. Parfois à très grande échelle et toujours au détriment du contribuable et du citoyen. Pièces à conviction lève le voile sur les coulisses de ces affaires et sur la responsabilité des politiques.
    La diffusion du documentaire sera suivie d’un débat. Quand bien même le contenu de l’émission vous coincerait le gosier, ne faites pas pour autant de votre TV, un nouveau DEEE…

  • Recyclage offshore : un contrat significatif pour Veolia

    Recyclage offshore : un contrat significatif pour Veolia
    site de démantèlement Veolia de Lutelandet - Norvège Via sa filiale Veolia Environmental Services UK, Veolia vient de  remporter un contrat pour le démantèlement d’une plateforme pétrolière de 14 000 tonnes, en mer du Nord norvégienne. Avec un objectif de recyclage de 99,7%, cette opération, qui représente un chiffre d’affaires significatif, confirme les expertises du Groupe et renforce sa position sur le marché du démantèlement et du recyclage offshore…

     La plateforme pétrolière YME, longue de 72 mètres et haute de 87 mètres, sera remorquée en l’état de son emplacement actuel en mer du Nord vers le site de démantèlement Veolia de Lutelandet, dans le sud-ouest de la Norvège. Il s’agit ici de la première opération du genre et d’une prouesse d’ingénierie. La structure offshore de 14 000 tonnes et ses d’équipements seront alors démantelés et recyclés sur place.

     La plateforme YME devrait arriver sur site à la mi-2015. 99,7% de la structure de la plateforme seront ainsi valorisés et recyclés : elle contient divers matériaux de valeur, notamment des métaux précieux, du fer, de l’acier ou des équipements électriques.

     Veolia a en outre passé un accord de long terme avec son partenaire norvégien, Lutelandet Offshore, en vue de développer ce site, qui sera doté d’un quai en eau profonde. Première d’une série d’activités de démantèlement sur place, cette opération permettra à Veolia de tirer parti de la croissance liée au secteur du démantèlement en mer du Nord.

     "Cette nouvelle opération de démantèlement confirme la position stratégique de Veolia et de ses expertises sur ce marché croissant, qui représente 1 milliard de livres sterling par an et 2 000 plateformes à démanteler dans les 10 ans. Ce contrat significatif avec YME assoit notre présence dans le secteur du pétrole et du gaz, un secteur indissociable de notre future croissance", indique Estelle Brachlianoff, Directeur de la zone Royaume-Uni et Irlande pour Veolia.

  • Déchets : les usagers de la RATP ne sont plus ce qu’ils étaient…

    Déchets : les usagers de la RATP ne sont plus ce qu’ils étaient…

    RER Nombreux sont les usagers qui paient leur transport et respectent leur moyen de locomotion collective.  Mais ce n’est pas le cas de tous, loin s’en faut : certaines rames ressemblent en fin de journée à des sortes de dépotoirs ambulants, d’où un mouvement de grogne évident de la part de celles et ceux qui acquittent le prix et souhaitent voyager dans des conditions "normales"…

    Le constat est sans appel : les cochons voyagent aussi… Il est même des lignes sévèrement touchées par le sans-gêne de voyageurs trop fatigués pour déposer leurs déchets dans les poubelles pourtant installées dans toutes les gares du réseau de transport ferroviaire francilien. La SNCF, se faisant houspiller par les usagers scrupuleux qui affichent et manifestent leur ras de bol de devoir circuler dans des conditions de plus en plus pitoyables après une journée de travail, a décidé de lancer une opération test visant à nettoyer les rames pendant les horaires de service, afin de limiter les amoncellements de déchets au sol et sur les sièges en cours de journée (canettes, emballages, papiers gras, journaux gratuits et autres chewing-gum…), mais aussi de manière à montrer qu’elle agit, ce qui pourrait avoir pour effet d’inciter à moins d’incivilités… La ligne D du RER serait particulièrement touchée par les cochonneries…

     Les enquêtes de satisfaction organisées auprès des usagers établissent en effet qu’il y en a marre! Aux déchets cités s’ajoutent parfois aussi, les coups de cutter lacérant les places assises, crachats, tags ou graffitis… Aussi, au cours de ces deux mois, Transilien SNCF testera une nouvelle manière de faire : le personnel affecté à cette tâche sera équipé de gilets bleus et donc visible des usagers. L’opération se déroulera à bord des trains circulant au nord de Paris et au sud de la capitale. Ces collectes intermédiaires éviteront les wagons transformés en dépotoirs, le soir…
    Il ne faut pas croire que rien n’était fait par ailleurs : en coulisse, c’est à dire en dehors des horaires de circulation, chaque train passe à l’atelier. Une fois par jour, on prélève les déchets, trois fois par mois, on lave les sols et aspire les poussières, tandis qu’un ménage complet est mis en oeuvre tous les deux mois… Insuffisant sur certaines lignes… et notamment le RER D : l’expérience du moment, consistant donc à nettoyer de jour, a permis de récupérer 200 kg de déchets… sur une seule journée et une vingtaine de rames. Impressionnant…

    A la décharge de la Sncf, il faut préciser que certaines lignes étant plus chargées, elles circulent en continu ou presque, ce qui freine les opérations de maintenance de propreté et multiplie le risque de transporter les voyageurs peu scrupuleux : cela représente "20 % des trains du soir de la ligne D, soit 30 trains", indique la Sncf qui ajoute que le RER D transporte 600 000 voyageurs par jour en moyenne. La Sncf met donc en place les moyens de faire plus ; il resterait pour chaque passager, de bien vouloir faire un effort minimal pour maintenir une propreté maximale qui bénéficierait à chacun… Reste à espérer que ce ne soit pas trop demander.

  • Déchets, énergie : découvrez le nouveau site de l’Ademe

    Déchets, énergie : découvrez le nouveau site de l’Ademe
    site web Ademe L’Ademe (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie) lance une nouvelle version de son site web avec des contenus davantage orientés vers les usages de ses visiteurs : particuliers et éco-citoyens, entreprises et monde agricole, collectivités et secteur public et une plus grande mise en avant des expertises de l’Agence. Autre nouveauté : un graphisme entièrement revu et adapté aux différents supports de navigation. Rendez-vous sur www.ademe.fr ; bonne navigation !
  • Bordeaux a beau être connue pour son vin… elle recycle mal son verre

    Bordeaux a beau être connue pour son vin… elle recycle mal son verre

    bouteilles en verre Demain aura lieu un rendez-vous important entre Alain Juppé, Président de la Communauté Urbaine de Bordeaux, Maire de Bordeaux et Ancien Premier ministre, Eric Brac de La Perrière, Directeur Général d’Eco-Emballages, Jacques Bordat, Président de la Fédération des Industries du Verre et Gilles Berhault, Président d’Acidd et Président du Comité 21… Ce sera l’heure de la signature d’un engagement entre la CUB et Eco-Emballages afin de favoriser le développement de la collecte sélective des emballages ménagers, mais aussi le lancement d’une opération de mobilisation au tri du verre avec des créations de collectifs d’artistes urbains…

    Si la Communauté urbaine de Bordeaux a été l’une des premières collectivités à s’engager en faveur du tri (la collecte sélective des emballages ménagers a démarré en 1994), elle n’est pas sur le podium, du moins pour ce qui concerne le verre… La CUB ne fait pas figure de cancre, certes, mais ce n’est pas non plus une championne : 7ème place dans le classement des 13 principales agglomérations françaises pour le tri de ce type d’emballage, peut faire mieux. Cela ne signifie pas que l’on est resté les bras ballants : « nous sommes passés de 500 tonnes de verre collectées et recyclées en 1995 à 15 500 tonnes, en 2013, soit 22 kg par an et par habitant. Mais il y a encore des progrès à faire », admet bien volontiers le maire de Bordeaux Alain Juppé.
    C’est d’autant plus dommage qu’un centre de tri et de traitement du calcin ultra moderne est situé non loin de la capitale bordelaise à Izon (voir Ipaq : relooké pour mieux recycler le verre), de même qu’une verrerie, et non des moindres, est installée sur la commune de Vayres (cela ne s’invente pas). Bénéficier de pareilles installations, en Gironde (lesquelles occupent environ 350 emplois sur les deux sites), pour ne pas capter le maxi des déchets d’emballages verriers générés par la population locale, a quelque chose de déroutant : la région produit en effet  750 millions de cols par an. « Aujourd’hui, on ne peut plus produire de verre sans geste de tri préalable. L’une de nos préoccupations est de veiller à pourvoir les verreries en quantités suffisantes », a indiqué Éric Brac de la Perrière. Et pour cause! La Gironde est le 3ème département producteur de vins en France, avec une production de 750 millions de bouteilles chaque année. De la même manière, le calcin est depuis quelques années déjà, la première matière première enfournée par le verrier girondin qui fournit environ 350 millions de bouteilles par an qui seront essentiellement utilisées par les usines d’embouteillage de la région pour mettre en bouteille le vin…

     Dans ce contexte, le Président de la CUB et le Directeur général d’Eco-emballages signeront demain un accord d’importance qui aura pour objectif de relancer la machine du tri des emballages en verre dans les esprits des habitants de l’agglomération, sans pour autant casser les bonnes habitudes du tri des autres types de déchets d’emballages (l’éco-organisme indiquant que la Communauté urbaine de Bordeaux se situe en effet à la 3èmes place pour ce qui touche au tri des emballages hors verre). Il est prévu de rapprocher les conteneurs des lieux de vie, en densifiant le parc, afin d’inciter à pratiquer le tri du verre de manière plus systématique. On annonce un idéal d’1 conteneur pour 600 habitants (pour l’heure, plus de 200 points tri dédiés à la récupération du verre sont mis à disposition) et l’installation, pour commencer, d’une dizaine de conteneurs supplémentaires dès octobre 2014, puis d’autres dans un proche avenir ; ces nouveaux réceptacles seront d’ailleurs décorés, par des artistes, de manière à capter l’attention du trieur local…

    Il s’agira, aussi, parce le problème des coûts de ces collectes sélectives n’a rien de mineur pour les collectivités locales, de réduire l’impact financier sur le territoire de la CUB. Comme toutes les villes anciennes, Bordeaux compte de nombreuses rues étroites, pleines de charme, qui ne facilitent pas la mise en place d’une collecte sélective multimatériaux : stocker les poubelles reste un exercice hyper délicat dans bien des quartiers, malgré l’achat quand cela a été possible, de locaux spécifiques dédiés à l’entreposage des conteneurs ou encore l’installation de conteneurs enterrés.
    L’idée qui domine consisterait à réinstaller, comme à la belle époque, les conteneurs visant à réinstaurer l’apport volontaire des déchets d’emballage : beaucoup moins coûteux, plus pratique à installer et à collecter, ce mode opératoire est de loin le plus satisfausant, sauf (parce qu’il y a un hic) que cela ne colle pas avec la mise en place de la redevance incitative… Comme quoi, rien n’est simple…

  • La Charente traitera bientôt ses déchets recyclables…

    La Charente traitera bientôt ses déchets recyclables…

    déchets d'emballages … sur son territoire. Le département est en effet en train de s’équiper pour ce faire, via la construction d’un centre de tri. Dès lors que ces travaux seront achevés, il ne sera plus utile d’expédier les matières recyclables en Charente-Maritime, comme c’était le cas jusqu’alors…

    Un bâtiment de 6 000 m² est en cours de construction à Mornac près d’Angoulême. Dès janvier 2015,  25 300 tonnes de déchets d’emballages et autres journauux magazines, devraient y être traitées chaque année. Cette toute nouvelle unité a été conçue avec les dernières technologies comme les trieurs optiques afin de valoriser au maximum les déchets. Une fois traités de manière optimale, ils seront commercialisés au meilleur prix.

  • Recyclage des déchets : une priorité pour les Européens

    Recyclage des déchets : une priorité pour les Européens
     3 ans après le dernier sondage Eurobaromètre similaire, l’intérêt des Européens pour l’environnement n’a manifestement pas faibli, malgré la crise économique. En effet, une écrasante majorité des quelque 28 000 personnes interrogées (95%) estime la protection de l’environnement importante à titre personnel, et de nombreux citoyens pensent qu’il est possible d’en faire davantage dans ce domaine…

     La dernière enquête Eurobaromètre sur l’environnement paraît 3 ans après le précédent rapport sur le sujet. Elle a été conduite dans les 28 Etats membres de l’Union Européenne entre le 26 avril et le 11 mai 2014 en vue d’évaluer l’opinion, l’attitude et les pratiques des citoyens de l’UE au regard de l’environnement. Dans ce cadre, 27 998 répondants issus de différents groupes sociaux et démographiques ont été interrogés en face-à-face dans leur langue maternelle pour le compte de la Direction Générale de l’Environnement.

     Selon cette étude, une grande majorité des personnes sont d’avis que l’utilisation efficace des ressources naturelles (79%) et la protection de l’environnement (74%) peuvent être un moteur pour la croissance économique. Tandis que 80% des personnes interrogées considèrent que l’économie influence leur qualité de vie, 75% d’entre elles pensent que l’état de l’environnement a une influence comparable, et 77% des citoyens de l’UE sont convaincus que les problèmes environnementaux ont un effet direct sur leur vie quotidienne. La pollution de l’air (56%) et de l’eau (50%), ainsi que la production de déchets et l’épuisement des ressources naturelles sont les sujets qui les préoccupent le plus.

     Un nombre croissant (59%) de personnes considère que, pour mesurer les progrès réalisés dans leur pays, les facteurs sociaux et environnementaux devaient être pris en compte au même titre que les critères économiques. En ce qui concerne les dépenses et les investissements, 59% des personnes interrogées sont d’avis que les autorités publiques de leur pays devraient favoriser des considérations environnementales plutôt que des considérations de coûts.

     Les citoyens sont encore plus nombreux qu’en 2011 (75%) à se dire prêts à acheter des produits respectueux de l’environnement même s’ils sont un peu plus chers. Une grande majorité (93%) des sondés considère que les gros pollueurs devraient réparer les dégâts qu’ils causent à l’environnement. Infliger des amendes plus lourdes à l’encontre des contrevenants est le moyen perçu comme le plus efficace pour résoudre les problèmes environnementaux.

    tri des déchets Les Européens interrogés sont 85% à estimer qu’ils ont un rôle à jouer dans la protection de l’environnement. Actuellement, la plupart d’entre eux accomplissent des actions et adoptent des comportements respectueux de l’environnement, aux premiers rangs desquels figurent le tri des déchets en vue du recyclage (72%) ainsi que la réduction de la consommation d’énergie (52%) et d’eau (37%). Alors que davantage de citoyens estiment être bien informés sur l’environnement en général, 39% d’entre eux considèrent qu’ils ne disposent pas d’informations suffisantes sur les effets que les produits chimiques utilisés dans les produits de tous les jours ont sur la santé.

     Une grande majorité juge qu’il est possible d’aller plus loin dans la protection de l’environnement. Selon 77% des personnes interrogées, les grandes entreprises et l’industrie n’en font pas assez ; 70% d’entre elles estiment qu’il en va de même pour leur Gouvernement national. En outre, 65% considèrent que les citoyens eux-mêmes pourraient en faire plus. Parmi les premières priorités recensées par les Européens désireux de protéger l’environnement figurent le tri des déchets en vue du recyclage (54%), la réduction de la consommation d’énergie à domicile (39%) et l’utilisation des transports en commun.

     Enfin, pour 77% des citoyens interrogés, la législation européenne en matière d’environnement est nécessaire à la protection de l’environnement dans leur pays et, pour 6 personnes sur 10, les décisions dans ce domaine devraient être prises en commun dans l’UE. 79% des personnes interrogées pensent également que l’Union devrait pouvoir s’assurer de l’application correcte de la législation environnementale dans leur pays. 88% d’entre elles souhaitent que plus de fonds soient alloués par l’UE pour soutenir des activités respectueuses de l’environnement. En outre, une majorité des citoyens (56%) aimerait que l’Union Européenne soit encore plus active pour protéger l’environnement.

     Pour plus d’informations, l’enquête Eurobaromètre "L’attitude des citoyens européens à l’égard de l’environnement" est disponible ici.

  • Papier : qu’il est bon de se poser sur un matelas de billets…

    Papier : qu’il est bon de se poser sur un matelas de billets…

    Collecte de dollars aux fins du recyclage Ce ne sont certes pas les professionnels du recyclage qui sous estimeront la capacité d’adaptation de ce vieux métier, tant ils sont convaincus que le recyclage est doté d’une capacité de modernité permanente… Cela dit, il est des informations qui nous laissent pantois, tant elles sont surprenantes ! Ainsi, on serait bientôt habilités à s’asseoir sur le pognon : Cascades, le papetier canadien, annonce être en mesure de fabriquer des bancs publics, à partir de billets de banque réformés/défectueux : on reste assis, ce n’est pas une mauvaise blague…

    Il paraitrait que le groupe papetier québécois Cascades serait à même de transformer des billets de banque en mobilier urbain. C’est ce qui ressort d’un info rapportée par le chroniqueur François Tremblay, pour l’émission canadienne de TV "Bonjour à tous".

    L e procédé mis au point par la filiale « Plastiques Cascades » (Re-Plast, pour les initiés), fondée en 1989, spécialisée dans la fabrication de mobilier urbain (fabriqué à partir de plastiques post-consommation et postindustriel, recyclés à 100 %) permettrait de procéder au recyclage de ces papiers pour le moins particuliers, et ainsi de fabriquer des planches de plastique, à partir des dollars canadiens, lesquels sont composés de polymères depuis l’année dernière.
    De manière concrète, la Banque du Canada envoie au papetier les billets défectueux, préalablement passés à la broyeuse. Ces ″petites coupures″ sont ensuite mélangées à d’autres matières récupérées via les centres de tri des ordures ménagères, puis transformées afin d’obtenir des planches de plastique.

     A la suite de quoi, ces planches sont commercialisées en tant que matière première qui sont utilisées pour la fabrication de bacs à compost, de grattoirs, de pots de fleurs et de mobilier de jardin. Comme c’est le cas de nombreuses monnaies, les billets canadiens ont, suivant leur valeur, une couleur spécifique : les billets de 10 dollars génèrent des plastiques couleur parme, tandis que ceux de 20 dollars produisent du plastique vert. Ainsi, la table de pique-nique (verte) sera composée de billets de 20 dollars. On ne perd pas au change…

  • Aliapur : Hervé Domas va succéder à Eric Fabiew

    Aliapur : Hervé Domas va succéder à Eric Fabiew
    Hervé Domas Approché directement par Aliapur, Hervé Domas a rejoint l’entreprise ce 1er septembre. Début 2015, il succèdera à Eric Fabiew à la Direction Générale, celui-ci achevant alors une carrière de près de 5 décennies, dont la dernière consacrée à inventer, créer et développer la filière de valorisation des pneus usagés…

     Hervé Domas, 50 ans, jurassien d’origine et lyonnais depuis une quinzaine d’années, est diplômé de l’Ecole Supérieure de Commerce de Clermont-Ferrand. En 1989, il entre dans le Groupe Keolis, opérateur majeur du transport public de voyageurs en France et à l’international avec une présence au sein de 14 pays à travers le monde.

     Chez Keolis, il occupera successivement les fonctions de directeur marketing des Autobus de Besançon, Directeur Général des Transports Urbains de Saint-Brieuc, Directeur Marketing des TCL lyonnais, Directeur Général des Autocars Planche à Villefranche-sur-Saône, Directeur Régional Rhône-Alpes Auvergne du Groupe, et enfin Directeur des Relations avec la SNCF.

     "Il y a une similitude de philosophies entre le transport de voyageurs et l’activité d’Aliapur, ce sont des entreprises privées qui assurent parfaitement des missions d’intérêt général. Le cap des 10 ans d’existence que vient de passer la filière montre que tout est possible avec de la constance, de la ténacité et de la persévérance. Je suis heureux de rejoindre une équipe dont les membres viennent initialement d’horizons très divers mais qui partagent les valeurs d’effort et d’unité insufflées par Eric Fabiew", indique M. Domas.

     Cet article est à lire en complément de notre exposé de juillet dernier : Aliapur fête ses 10 ans, en fanfare… et en pétard….
     

    source et crédits photo : Aliapur

  • Sita : une chaudière biomasse sur l’ex-site Citron

    Sita : une chaudière biomasse sur l’ex-site Citron
    site Citron Haropa – Port du Havre et Sita ouvrent de nouvelles perspectives d’éco-développement pour la zone portuaire du Havre (76), avec un projet de chaudière biomasse sur l’ex-site de l’entreprise Citron (voir notre article). La première étape de cette réalisation, qui consiste en l’évacuation des déchets présents dans les bâtiments du site, vient d’être lancée par la filiale de Suez Environnement…

     Ce projet, qui permettra la mise en place d’un réseau de vapeur mutualisé, s’inscrit pleinement dans la dynamique portée par l’Institut pour la Transition Energétique PS2E (Paris Saclay Efficacité Energétique), dont l’objectif est de faire évoluer la ZIP (Zone Industrialo-Portuaire) en un éco-parc "industriel intelligent", développant des projets d’efficacité énergétique innovants.

     Dans ce cadre, Sita intervient depuis la fin du mois d’août pour assurer l’évacuation de 14 000 tonnes de déchets encore présents dans les bâtiments de l’ex-usine Citron à Rogerville. L’Ademe est en charge de l’évacuation d’une seconde tranche. L’opération est conduite en partenariat avec le Grand Port Maritime du Havre, propriétaire foncier, et sous contrôle des pouvoirs publics. La fin des travaux, préalables à la reconversion industrielle du site, est prévue pour 2015.

     Les déchets en cours d’évacuation font l’objet d’un traitement adapté sur des plates-formes dédiées. Toutes les garanties nécessaires à la sécurisation du chargement, du transport et du traitement des déchets dans des filières agréées ont été mises en place pour assurer un nettoyage optimal du site et la sécurité de la zone.

  • Recyclage : le plomb de seconde de fusion au service du photovoltaïque…

    Recyclage : le plomb de seconde de fusion au service du photovoltaïque…

    recyclage de batteries automobiles Utiliser du plomb contenu dans les batteries, lequel aurait été recyclé, puis intégrer la matière dans la fabrication des panneaux photovoltaïque n’a rien d’hérétique. C’est si vrai qu’une équipe de chercheurs du MIT, Massachusetts Institute of Technology, est parvenue à produire des cellules photovoltaïques par ce biais. Si ce qui est pour l’heure une innovation non commercialisable, prenait place sur le marché, il y a fort à parier que l’usage du plomb recyclé pourrait sérieusement abaisser le prix des panneaux solaires…

      La production de batteries n’est pas en passe de caler : elles sont largement utilisées dans le secteur automobile, mais pas seulement… La connectique, la voiture électrique, et autres joujoux tels que les tablettes incorporent en effet, ces précieuses batteries sans lesquelles rien ne semble possible, en l’état actuel de la technique… C’est sans compter qu’elles doivent être toujours plus autonomes, rapidement rechargeables et performantes ! Autant dire que l’enjeu est de taille…

    Le secteur automobile est évidemment un cœur de cible essentiel pour les nouvelles générations de de batteries, à telle enseigne que la traditionnelle batterie au plomb disparaîtra (même si ce n’est pas pour tout bientôt). Si le recyclage des batteries automobile sert essentiellement à produire de nouvelles batteries, il faudrait pouvoir diversifier les débouchés afin d’assurer à la matière recyclée une autre voie le jour où le plomb ne pourra plus intégrer la fabrication des batteries.
    Cette projection sur l’avenir a généré des expérimentations et expériences forts intéressantes : des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology ont en effet trouvé le moyen d’utiliser le plomb des batteries automobiles pour fabriquer des cellules photovoltaïques.

    Forts de cette découverte, ils ont commis un article scientifique qui a été publié par la revue Energy and Environmental Science : ces scientifiques exposent que leur innovation repose sur les avancées considérables réalisées dans le domaine des cellules photovoltaïques, puisque celles-ci peuvent désormais être fabriquées à partir de la pérovskite (une voie alternative au silicium) qui permet un bon rendement en matière de conversion photovoltaïque (plus de 16 %) d’une part, et à un coût bien moindre, d’autre part.
    A ce stade, on pourrait penser que tout va bien et même très bien. Mais les chercheurs invoquent un inconvénient majeur : la pérovskite nécessite du plomb. Sauf que… l’inconvénient en question se recycle en avantage. En effet, l’équipe du MIT indiqué avoir découvert le « truc » pour organiser un cercle vertueux (voir YouTube).

    De manière pragmatique, on utilise le plomb des batteries automobiles, lequel subit un process de recyclage, afin de fabriquer des cellules photovoltaïques en pérovskite. Le must, c’est que le plomb de seconde fusion assure les mêmes performances que le métal primaire, d’où l’idée qui n’a rien d’extravagante de constituer une filière de recyclage à grande échelle, ce qui permettrait par effet induit, de faire baisser le prix des panneaux solaires. Les auteurs de l’article considèrent déjà qu’avec une batterie automobile recyclée, on pourrait produire des cellules photovoltaïques pour équiper une trentaine de foyers. Procédé relativement simple, moins énergivore, que la technique utilisant le silicium… que du bonheur à venir, donc, d’autant que les panneaux ainsi produits seront eux-mêmes recyclables…

  • Le recyclage des poteaux électriques sort de terre

    Le recyclage des poteaux électriques sort de terre

    recyclage du béton armé La tendance étant ce qu’elle est, le courant ne passe plus entre de nombreuses communes et les poteaux électriques qui s’alignent le long des rues : dans ce contexte, Erdf choisit désormais d’enterrer ses lignes, tandis que les poteaux, plusieurs tonnes de béton armé par site, constituent un fardeau encombrant… C’est sans compter une entreprise qui s’est spécialisée dans le recyclage de ces structures aujourd’hui passées de mode…
    Enterrer les lignes électriques redonne au paysage une certaine esthétique, mais ne règle pas le problème du lourd fardeau que constitue le traitement des poteaux. Une société spécialisée est sur ce marché spécifique : Gravaloire.
    Elle ouvre 300 sites de traitement en France.

    Ainsi, celui de Flavigny-le-Grand-et-Beaurain est établi sur 1 000 mètres carrés (dans les anciens locaux de Flavifer) : c’est le second dans le département de l’Aisne après Athies-sous-Laon. L’idée est bien évidemment le limiter les coûts de transporte trop onéreux sur de longues distances pour ce type de déchets.
    Depuis fin août, ce nouveau site est opérationnel : il dispose d’une grue et non des moindres, puisque son bras est équipé d’une pince qui dispose d’une puissance de 1 600 tonnes au mètre carré.

    Une centaine de poteaux sont broyés chaque jour. Une à une, ces colonnes de béton (1 à 4 tonnes l’unité) sont soulevées par le grutier ; la mâchoire de l’engin concasse le béton, ce qui permet de récupérer 160 à 200 mètres de ronds, cette ferraille spécifique destinée à armer le béton.Une fois le béton concassé et broyé, il est expédié et servira pour la construction de routes ou d’aires industrielles…
    L’Aisne recycle chaque année 600 de ces poteaux…

  • Compostage : de sacrés asticots font leur rentrée

    Compostage : de sacrés asticots font leur rentrée

    lombricompostage Pas d’école buissonnière pour les vers… Cette année, le lycée Branly met le lombricompostage en place afin de recycler les déchets de cantine de 900 demi-pensionnaires ; les p’tites bêtes ont pour mission de traiter les déchets alimentaires et de transformer ceux-ci en compost. Il s’agirait d’un cas unique dans le Boulonnais …

    Délicieuses mission que celle-ci : les vers ne boudent pas leur plaisir de transformer les restes de cantine du lycée Branly (Boulogne sur Mer), qui accueille environ 900 demi-pensionnaires, en compost de qualité. Pour ce faire, on a équipé les lieux de deux lombricomposteurs collectifs de 660 litres, disposés non loin du réfectoire auxquels s’ajoutent 6 petits bacs individuels, installés dans les classes de SVT. « Les professeurs de sciences et vie de la terre se sont montrés très intéressés par le projet » qui leur permettra d’observer le travail des lombrics et d’analyser les champignons qui se développent.

    Non seulement cette initiative aura pour effet de produire du compost qui sera utilisé pour enrichir le sol des minis potagers qui seront créés bientôt au bénéfice des plus jeunes (l’école primaire Femeland-Dezoteux) qui pourront découvrir le procédé et le cycle des plantes, mais en outre, cette façon de faire aidera les enseignants à démontrer le gâchis alimentaire quotidien contre le quel il faut lutter.
    Depuis quelque temps, on se posait la question de savoir ce qu’on pourrait mettre en place pour « nos déchets de produits fermentescibles afin de les valoriser mais également comment sensibiliser nos élèves au gaspillage alimentaire, en faisant en sorte qu’ils visualisent ce qui est jeté. L’idée est venue de de notre intendant Éric Fouchou-Lapeyrade », a indiqué la proviseure, Christine Rigollet. En prendre trop dans l’assiette est courant dans la restauration scolaire ; au plan régional, une étude estime à 12 % les denrées non consommées.

    La solution a donc été trouvée et satisfait tout le monde : on transforme les déchets en compost, on sensibilise les jeunes et on exploite le compost ainsi produit. Afin de ne pas se planter, les enseignants, les agents de labo et les cuisiniers impliqués dans le projet sont allés à l’école d’Amir Nicolas, « maître composteur » qui s’est chargé de les former, avant la rentrée.
    Au terme de quatre mois, du compost sans odeur résultera de cette opération fédératrice qui sera suivie de près par Amir Nicolas, lequel a d’ailleurs créé sa micro-entreprise et sa mini-ferme d’élevage de vers à Wimereux après avoir été formé par une association belge.