OMB prend le marchepied… à contre-pied
260 collaborateurs générant un chiffre d’affaires de 49 millions d’euros oeuvrent chaque jour pour améliorer les dispositifs mis en place à bord des bennes de collecte d’ordures ménagères. Avec un mot d’ordre qui ne souffre aucune exception : sécurité !!!
Or, sur les véhicules de collecte, les dispositifs de sécurité réglementaire, au niveau de la détection de présence sur marchepieds, sont souvent détournés par les rippeurs. D’où l’idée de prendre les contrevenants imprudents à contre pied…
Pour mémoire on rappellera que les dispositifs en question visent à limiter la vitesse à 30 km/h et à empêcher la marche arrière…
Avec la détection gravitaire, l’entreprise apporte aujourd’hui une solution (présentée en première mondiale parle biais des bennes Cargopac SEMAT dans le cadre du salon Pollutec qui en en étaient équipées) aux exploitants et aux responsables du personnel de collecte des déchets ménagers. En effet, la détection gravitaire permet d’éviter les soucis des cellules à ultrasons ou infrarouges, à savoir les possibilités d’occultation, de se mettre hors champ par des positions dangereuses non prévues, sans oublier l’interférence des éléments naturels (intempéries, ensoleillement, vêtements rétro-réfléchissants…).
Dans ce nouveau marchepied, les cellules de détection de masse sont intégrées dans un support articulé, qui fonctionne même si l’on pose ses pieds devant la marche pour l’alléger. Bien entendu, c’est inaccessible et les réglages ne peuvent être modifiés sauf par le personnel qualifié.
Un brevet a été déposé pour cette innovation qui a par ailleurs reçu de l’Apave la certification CE « de type » (cf. exigences essentielles de sécurité). Une flotte de minibennes Véolia Propreté à Paris en est d’ores et déjà équipée depuis plusieurs mois ; il semble qu’elle donne toute satisfaction…
OMB profitait de la vitrine que constitue Pollutec pour présenter également pour la première fois en France un système fonctionnel de compaction sans graissage. L’ensemble de compaction des bennes de collecte de déchets est soumis à rude épreuve et doit être graissé chaque semaine. Les systèmes de graissage automatisé ont leurs faiblesses et le travail manuel s’exerce dans un environnement pas toujours agréable.
Semat lance une solution sans graissage, déjà opérationnelle sur de nombreux éléments des véhicules. Un nouvel ensemble de bagues en matériau spécial remplace les rotules à graisser. Cette solution a déjà été testée avec succès en collectes urbaines diverses pendant 3 ans sur des matériels fonctionnant en double poste, soit un équivalent de 6 ans.
Résultat : le matériel est préservé sans qu’il soit nécessaire d’effectuer un graissage hebdomadaire fastidieux. Le temps et les conditions de travail du personnel sont épargnés. Et surtout, la disponibilité opérationnelle du matériel serait significativement accrue.
Selon le constructeur, avec « nos bennes, le coût global de possession/utilisation des BOM est optimisé et la maintenance est réduite à un simple échange de bagues. Elle peut même être encore simplifiée grâce à un programme d’échange standard global programmé à la mi-vie de l’équipement ».