OGF valorise ses déchets de bois
Le Groupe OGF a inauguré aujourd'hui les nouvelles chaudières de son usine de Reyrieux en présence de Nathalie Barbe, conseillère départementale de l'Ain, de Jean-Louis Joly, Directeur Général du Medef Rhône-Alpes et de Philippe Lerouge, qui préside l'entreprise.
Depuis sa création, OGF, l'une des entreprises les plus importantes dans le secteur des services funéraires, a su associer le savoir-faire artisanal aux technologies les plus avancées pour devenir le premier producteur européen de cercueils en bois massif. Pour ce faire, le Groupe dispose de deux usines situées en France, à Reyrieux (Ain) et à Jussey (Haute-Saône), qui produisent chaque année environ 144 000 cercueils qui approvisionnent le marché français.
Au terme de plusieurs mois de travaux pour un investissement de plus de 2 millions €, il a inauguré les deux nouvelles chaudières installées au coeur de son usine de Reyrieux, le renouvellement de ces équipements permettant une baisse significative des émissions de monoxyde
de carbone, de 1800 à 190 mg/m3, et de poussières, de 270 à 82 mg/m3, mais pas seulement. La chaudière à eau chaude, qui permet de chauffer les ateliers, les bureaux, les séchoirs et les tunnels de vernissage, ainsi que la chaudière à fluide thermique, destinée au fonctionnement de plusieurs machines, seront alimentées exclusivement avec les déchets de bois produits par l’usine.
"Avec plus de 170 ans d’expérience, OGF a toujours su accompagner toutes les transitions. A l’heure de la mondialisation, nous aurions pu faire le choix de la délocalisation. Mais s’inscrire dans le tissu économique local et national fait partie de notre stratégie. Les travaux réalisés dans cette usine prouvent notre engagement quotidien en faveur de l’environnement et de l’emploi local, et le souhait de poursuivre sur sur cette ligne de conduite", n'a pas manqué de confirmer Philippe Lerouge, Président-directeur général du Groupe.
De fait, le groupe avait organisé des travaux visant l'autonomie énergétique moyennant un ibestisement de plus de 8 millions d'euros en 2009/2010. Sur cette enveloppe, 6 millions avaient été utilisés pour équiper le site d'une chaufferie biomasse à eau chaude de 10,5 mégawatts, remplaçant la vieille installation au fuel et permettant dès cette époque, une économie substantielle de 123 000 litres d’énergie fossile à l’année. cette installation ayant été par ailleurs couplée à une nouvelle chaudière à foyer bois, de 800 kilowatts, destinée à certains postes de fabrication comme le panneautage et le placage. L'ensemble a permis dès lors à l'industriel de rendre son unité de production totalement autonome pour ses besoins énergétiques, la ressource provenant des chutes de menuiseries générées in situ et stockées dans deux silos de 1000 mètres cubes.