
Maîtriser les coûts du traitement des déchets ménagers est souvent un casse-tête pour élus de tous bords. Aucune recette miracle n’a encore été trouvée ; pour autant, on ne manque pas d’idées. C’est ainsi que Fécamp et Goderville ont décidé de s’unir en signant une convention. Un geste politique fort pour faire mieux et moins cher…


Il est prévu d’instaurer un système de reversement financier (qui compensera les mutualisations de personnel et de matériel ; il sera fonction des moyens respectifs développés) : la participation de la CCCC à ce service mutualisé est estimée à 385 921 €.
Ces accords relèvent du bon sens (territoires concernés à proximité l’un de l’autre, équipements existants favorisant une mise en commun de ceux-ci, tels que le quai de transfert de l’agglo ou encore les exutoires pour les déchets à savoir le Syndicat d’élimination et de valorisation des déchets de l’Estuaire dont l’unité de traitement des OM est exploité par Suez à Saint-Jean de Folleville, mais également le centre de tri des déchets d’emballages ménagers exploité par Veolia au Havre) : il s’agit en effet de maîtriser les coûts, et de partager des compétences communes en matière de collecte et de traitement des ordures ménagères, ces deux domaines étant financés par une REOM, tandis que de part et d’autres, les élus rencontrent des difficultés pour équilibrer le budget. Cette situation n’est évidemment pas à mettre en relation avec un quelconque manque de savoir faire, mais bien plutôt par des hausses répétitives du coût global (on a assisté à un quasi doublement du taux de TVA en peu de temps, tandis que certains types de déchets se sont mis à abonder -déchets verts et encombrants, notamment).Est ce que ce type de rapprochement plaira à tout le monde? Ceci est une autre histoire...
