Divers projets sont en cours, histoire de valoriser au mieux les matériaux de déconstruction et les fines de mâchefers ou encore les pneus… L’entreprise, installée dans le nord, en « banlieue lilloise » occupe 30 personnes, génère plus de quatre millions d’euros de chiffre d’affaires et fait de la recherche, en qualité d’ingénieriste du recyclage…
Cinq programmes occupent les équipes en place, qu’il s’agisse d’étudier l’ajout de pneus usagés ou des fibres de plastique thermodurs dans des bétons, la caractérisation d’ouvrages construits à base de sédiments recyclés, la valorisation des fines de mâchefers, ou encore la transformation de biogaz en hydrogène, sans compter son implication dans la conception d’unités de micro-méthanisation.
L’entreprise s’intéresse de près, avec l’Ecole des Mines de Douai, l’université de Lille 1 et l’Ecole centrale de Lille, aux différentes voies possibles de traitement pour les déchets.
Avec Sita nord, Neo-Eco Recycling travaille notamment sur la formulation d’un béton intégrant des sédiments fluviaux, un béton qui serait utilisé dans la réalisation d’éléments préfabriqués d’aménagements urbains.
Dans la mesure où la société lilloise ne manque pas de ressources, elle conçoit aussi, des lignes de recyclage automatisées et propose des solutions afin d’optimiser le tri.
Bref : on l’aura compris, voilà une PME qui s’est donné pour vocation de trouver des solutions dans bien des domaines dédiés à la valorisation des déchets, histoire de mieux réintégrés ceux-ci dans le circuit économique.