Navires en fin de vie : cap sur Paris




La France, après l’affaire du porte-avions Clemenceau, s’efforce de rallier ses partenaires européens à une réflexion globale sur le problème du démantèlement des navires en fin de vie.

Disposer sur le même site de la construction et de la déconstruction «serait un avantage certain», a plaidé la Vice-présidente du Conseil Régional, Jannick Morrisseau, en charge de la mer. C'est une chance pour Brest qui peut en faire «une activité supplémentaire», a renchéri Jean-Paul Hellequin, Président de l'association Mor Glaz qui lutte contre les dérives du monde maritime. Selon lui, ce chantier disposerait d'un plan de charges en forte augmentation dans les prochaines années avec, notamment, «55 navires militaires français, 44 britanniques… sans compter les 2 000 pétroliers à simple coque».
Selon d’autres estimations, ce sont environ 1000 navires, civils ou militaires, qui sont en train de rouiller dans des ports ou cimetières marins…

« Un groupe de travail européen sur le sujet s’est réuni lundi à Bruxelles», a-t-elle dit, «et j’ai plaidé pour que la réunion suivante se tienne à Paris, le 24 mai prochain, mais il n'y aura pas de décision avant 2008 ou 2009», a-t-elle expliqué, soulignant que la création d'un chantier européen doit recueillir l'assentiment de l'ensembles des 25…
