" Certes, les vehicules sont dépollués : les contenants des fluides (freins, huile, gas oil climatisation) sont vidés, mais les contenants restent dans la carcasse et quand la carcasse brûle avec toutes ses peintures et ses plastiques... Vaut mieux pas respirer ! " affirme le collectif. "Les produits toxiques sont issus de la combustion des plastiques de tableaux de bords, des résidus de liquide de frein" ajoute-t-il.
Et pourtant, le rôle de ces chantiers de dépollution et de recyclage est non seulement utile mais nécessaire pour des agglomérations comme celles de Nantes. Maintenant, la question de la proximité de ces installations avec la population, et du coup celle de leur capacité de traitement restent posées tant que les professionnels n'évitent pas les explosions, les incendies et apportent des assurances aux citoyens. Or, à cet égard, la réponse se situe aussi au niveau des critères de gestion de ces sites, car les solutions en matière de dépollution, de broyage mais aussi en termes de pré-broyage, de protection sonore, de tri existent. Alors, peut-être que, bien souvent, le problème vient tout simplement de la gestion des flux, voire de la gestion humaine sur ces sites industriels.