MTB met le cap sur les déchets plastiques, marins...

Chaque année, on estime à 8, voire 10 millions de tonnes, les quantités de déchets plastiques déversées dans les océans , l'essentiel de ces tonnages provenant de la Terre. Nombreux sont les scientifiques, ONG et marins de renommée internationales à tirer la sonnette d'alarme, puisque si rien n'était mis en œuvre pour inverser la courbe, d’ici à 2025, la quantité de ces déchets plastiques entrant dans le milieu marin pourrait être multipliée par 10, tandis qu'à l'horizon 2050, les océans contiendraient davantage de débris de plastiques que de poissons. Dans ce contexte et parce que l'une de ses spécialités et de concevoir des machines, MTP s'est lancé dans un projet d'envergure, initié par l'association The Sea Cleaners, baptisé Manta...
Créé il y a 35 ans, MTB a fait de la gestion des déchets industriels, sa spécialité avec trois façons de cerner la question :
Le recyclage et la valorisation des déchets complexes et métaux non-ferreux, sur son site de 80 000m2 où l'entreprise exploite 5 lignes de recyclage (40 000 tonnes de déchets y sont valorisées chaque année), qui couvrent le traitement de tous types de déchets non ferreux, en garantissant une qualité premium aux matières premières qui résultent des opérations menées
La conception et l’installation d’usines clefs en main, via une division Engineering
La conception et la fabrication de machines dédiées au recyclage : l'entreprise développe, usine et fabrique en interne des machines ou des unités complètes pesant jusqu’à 800 tonnes et ce, avec succès puisque ce sont aujourd’hui 2 000 machines MTB qui sont opérationnelles dans 50 pays, dont une présence significative aux US, puisque 80% du marché du traitement de câbles est équipé en matériel de traitement signé MTB.


Un premier prototype doit être lancé fin 2017 pour mettre au point le système de collecte immergé des plastiques (ce bateau sera doté d’un dispositif électronique d’émissions sonores permettant l’éloignement de la faune marine à l’approche du navire, afin d’éviter la pêche accidentelle). Le Manta prendra la mer en 2021 pour trois ans de campagnes pendant laquelle le navigateur ira à la rencontre des Etats, des collectivités, afin de développer d’autres navires ; avec une centaine de Manta, on pourrait nettoyer les mers, car 95 % des macro-plastiques se concentrent sur 5 % des surfaces maritimes...

