Morbihan : Du VHU à la déconstruction automobile...

Le 11/06/2012 à 19:47  

Morbihan : du VHU à la déconstruction automobile...

 Le VHU est une pièce maitresse, en matière de déconstruction automobile. Si l'on admet, aussi en préambule qu'il y a de la matière sur chaque VHU, on comprendra l'investissement ayant pour but de monter une usine dédiée, qui sera basée à Saint-Nicolas-de-Redon, dans le Morbihan...  Ce nouvel acteur, Atlantic Recycl'auto, réunit trois gérants de différentes sociétés spécialisées dans la ferraille et la déconstruction automobile...

 A la batterie, des "indépendants" qui se sont associés pour monter l'usine Atlantic Recycl'auto de Saint-Nicolas-de-Redon. « Issus du territoire local, nous n'avons pas de grand groupe derrière nous », explique d'entrée Patrice Le Blevennec, qui pilote ce projet en compagnie, de Jean-François Coleno et Daniel Torzec, d'ores et déjà installés sur deux sites, à Missilac et Elven...
A la clé, la création de 56 emplois, dont 26 d'entrée de jeu, étant entendu que les responsables de la future entité précisent que « les emplois sur la ligne de déconstruction automobile ne nécessitent pas d'expérience ou de diplôme : une formation d'un mois sera assurée au sein de l'entreprise pour tout nouveau salarié. D'autres postes, en logistique, sont également à pourvoir. Les premiers recrutements devraient démarrer en février 2013 »...

L'objectif, on l'aura compris, c'est de viser les objectifs prévus par la directive européenne, et même de devancer la réglementation en optant pour les 95% de recyclage sur une voiture, dès 2015, précise Patrice Le Blevennec. Les voitures seront démontées et entièrement dépolluées, puis chaque pièce sera triée puis recyclée, dès lors que ce sera possible.
Deux types de pièces résulteront du travail de déconstruction : d'une part les pièces qui peuvent être réutilisées, donc revendues, en l'état, et puis d'autre part, celles qui devront être broyées et recyclées, c'est à dire réinjectées dans l'industrie.
Ces fractions, qui concernent, le verre, le plastique, l'acier, ou l'aluminium seront revendues à des sociéts tierces.

Les travaux devbraient démarrer cet été ; ils prévoient un bâtiment de 4 300 m² qui abritera la ligne de déconstruction, avec autour, un site de 4,5 ha, afin de réceptionner et stocker les VHU.
D'ores et déjà, ça ralote dans les environs; les riverains ont déjà manifesté leurs inquiétudes quant au bruit généré par ce type d'activité ; Patrice le Blevennec se veut rassurant : « le bâtiment a été conçu de manière à étouffer le bruit. Je peux assurer que les voisins de l'usine ne seront pas gênés »...