Mobilier de bureau : Steelcase lance une filière de recyclage
Steelcase est le numéro 1 mondial du mobilier de bureau et de l’aménagement des espaces tertiaires. En partenariat d’autres acteurs du secteur, le Groupe annonce la création de Valdelia, une filière de valorisation du mobilier de bureau en fin de vie. A la clé : la création d'un éco-organisme qui devrait être opérationnel d'ici juillet 2012...
La démarche de reprise et de recyclage du mobilier de bureau a d’abord été initiée par Steelcase, premier fabricant français à avoir développé dès 2009 Eco'Services pour donner une seconde vie au mobilier, en optimisant la reprise et le recyclage du mobilier vétuste. En 2010, plus de 8 500 postes de travail, soit un volume près de 40 000 m3, ont ainsi été traités. Il permet aux entreprises bénéficiaires de se débarrasser de leur mobilier de bureau dans le respect des normes environnementales et réglementaires tout en bénéficiant d’un véritable certificat de traçabilité à l’issue du processus.
Avec Valdelia, la collecte et le recyclage devraient s’étendre à l’ensemble de la profession conformément aux travaux du Grenelle Environnement. Cette structure, créée par Steelcase et d’autres acteurs de la profession (Haworth, Majencia, Sokoa, Eurosit, Clen, Arfeo, Haworth, Buronomic, Ulmann, Simire, Tecnitol, Delagrave, Souvignet), prend la forme d’une société par actions simplifiée au capital social de 100 000 euros aux fins d’assurer, au bénéfice de ses membres et de tout tiers, les obligations de collecte et de traitement des éléments d’ameublement en fin de vie destinés aux professionnels.
La structure va d’abord financer une étude de faisabilité pour la création de cette filière de recyclage sur 2 zones tests : les Pays-de-Loire et l’Ile-de-France. Ensuite, Valdelia présentera son dossier à l'Ademe et au Ministère de l'Ecologie pour obtenir l'agrément de constitution d'un éco-organisme qui devrait être opérationnel dès juillet 2012. Les objectifs affichés à 3 ans : être capable de récupérer et de valoriser le mobilier de bureau partout en France à hauteur de 80% afin de mettre en œuvre le fameux principe de REP (Responsabilité Elargie du Producteur) relatif aux déchets d’éléments d’ameublement professionnel. Le financement proviendra d’une écotaxe, à l’instar de ce qui se passe dans d’autres secteurs comme l’électroménager.
En rapport direct avec le sujet, nous vous renvoyons à la lecture de notre article : Une collecte d’un genre nouveau : celle du mobilier de bureau.