Mines de cuivre : l'avenir est au Pérou et en Mongolie
Située dans le désert de Gobi, la mine de Oyu Tolgoi, qui signifie la colline turquoise, était la plus grosse réserve de cuivre au monde encore inexploitée. Depuis sa découverte en 2001, de longues négociations entreprises avec le gouvernement local ont fini par aboutir à un protocole d'accord qui constitue aujourd'hui le plus important jamais négocié par l'Etat Mongol.
La proximité de ce site avec la Chine est une aubaine dans la mesure où les besoins mondiaux sont aujourd'hui largement soutenus par la croissance vertigineuse de ce pays. Pour information, la demande mondiale en cuivre raffiné est actuellement de plus de 18 millions de tonnes dont 40% constituent la seule demande chinoise . Il faut préciser que cette dernière s'est accrue de 38% entre 2008 et 2009.
Désormais, pour satisfaire l'ogre chinois, la priorité est de démarrer l'exploitation du site. Ce dernier dispose d'une zone à ciel ouvert et d'une zone souterraine. On notera, à cet égard, qu'il faudra creuser à plus de 1000 mètres de profondeur pour extraire les minerais. Ceux-ci ne sont, par ailleurs, pas exclusivement composés de cuivre, ils comportent également de l'or.
De l'autre côté de la Terre, au Pérou, le projet de Las Bambas se situe à 4 000 mètres d'altitude. Et, c'est un investissement de 4.2 milliards de USD qui est prévu. Les travaux de construction sont en cours de démarrage. La production de cuivre annuelle devrait atteindre 400 000 tonnes.
La mise en route de la mine est prévue pour le deuxième trimestre 2014. On estime la durée de vie du site à 18 années. Dans le même temps, la mine d'Antapaccay, située à 150 kms du site de las Bambas, va recevoir de nouveaux investissements de production,pour augmenter la production de Tintaya de 60 %, soit 160 000 tonnes par année, et de prolonger la durée de vie de la mine d’au moins 20 ans.
.