Midi-Pyrénées : Les festivals passent au vert

Le 28/08/2009 à 17:26  

Midi-Pyrénées : Les festivals passent au vert

Festivals en Midi-Pyrénées En Midi-Pyrénées, les festivals de l’été intègrent désormais le développement durable, au travers de rencontres et de conférences, mais aussi dans leur logistique. La région Midi-Pyrénées soutient les organisateurs de festivals dans leurs démarches éco- responsables telles que le tri sélectif, les toilettes sèches, le compostage des déchets, la réutilisation des décors de scène ou l’usage de gobelets réutilisables.

L’objectif : que tout en vivant pleinement cette saison culturelle, l’été soit aussi l’occasion pour les festivaliers d’adopter une conduite citoyenne.

Le soutien régional concerne bien sûr l’un des festivals phares de Midi-Pyrénées, Jazz in Marciac, où Martin Malvy, président de Région, a accueilli mardi 11 août le ministre de la culture Frédéric Mitterrand. Ce festival a adopté de nombreuses mesures éco-responsables notamment celle qui consiste à inciter les festivaliers au covoiturage. Il projette, par ailleurs, avant chaque concert, des courts métrages de sensibilisation à la propreté des festivals.

De nombreuses autres manifestations sont concernées. Midi-Pyrénées, première Région Agenda 21, accompagne par exemple Cap festival en Aveyron, qui met en place un espace associatif et applique le tri sélectif ; Ecaussystème à Gignac dans le Lot qui organise une journée de sensibilation Ecaussistoyenne ; Ecofesti’bal à Septfonds (82), qui comportera notamment un marché bio ou encore La Bohème à Muret (31) où la cantine boudera les couverts jetables et qui généralise le tri des déchets.

La Région s’applique à elle même cette exigence chaque année en mai, lors de son festival des jeunes lycéens, le Festiv’ dont les jeunes élus du CRJ veulent faire un eco-festival modèle.

Les festivals traversent les trois dimensions que le développement durable et solidaire a identifiées comme constitutives de l’activité humaine : écologie, économie et social.

Le champ écologique au travers de la gestion des sites, le champ économique par le mode de production spécifique au spectacle vivant et le champ social au travers de la relation aux différents publics, artistes, équipes et intervenants, et aux populations.