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Afin de soutenir le développement des filières de production de chaleur renouvelable et de récupération et de gaz renouvelable en accompagnant les projets les plus pertinents, la Région Ile-de-France et la Direction Régionale de l’Ademe ont lancé une nouvelle session d’appels à projets...
Les opérations éligibles sont les suivantes : récupération de chaleur ; géothermie profonde ; méthanisation ; chaufferie biomasse ; installation solaire thermique ; géothermie de surface et pompes à chaleur ; réseaux de chaleur alimentés par des énergies renouvelables ou de récupération. Les projets lauréats seront, après analyse technique et économique, accompagnés financièrement par des subventions du Fonds Chaleur, du Fonds Déchets et/ou des aides régionales.
Le dispositif du Fonds Chaleur est un outil de financement des investissements dans la production et la distribution de la chaleur renouvelable. S’appuyant sur l’analyse économique des opérations en phase de conception, les subventions apportées permettent de baisser le prix de la chaleur pour les abonnés tout en maintenant une rentabilité acceptable pour les opérateurs énergétiques. Le Fonds Chaleur présente par ailleurs un effet de levier important en Ile-de-France. Sur la période 2009/2017, pour 200 M€ d’aides du Fonds, plus de 2.000 M€ d’investissements auront été réalisés.
La région Ile-de-France est marquée par un fort potentiel géothermique dans certaines zones du territoire. Ainsi, les porteurs de projet sont encouragés à exploiter la ressource géothermique dès que celle-ci est disponible et valorisable, notamment afin de ne pas pénaliser le développement de chaufferies biomasse dans les territoires où ce potentiel est moindre (disponibilité et durabilité de la ressource).
Globalement cette démarche de priorisation des énergies renouvelables, matérialisée dans l’outil Enr’choix (voir ici), consiste à analyser dans l'ordre de priorité :
1. les mesures d'économie d'énergie réalisables (bâtiments, réseaux, etc.) ; 2. le potentiel de raccordement et/ou d'extension à un réseau de chaleur existant ; 3. la valorisation de la chaleur fatale située à proximité (UIOM, data center, process industriels, etc.) ; 4. la faisabilité technico-économique de l'exploitation de la ressource géothermique ; 5. la création d'une chaufferie biomasse, le solaire thermique et la méthanisation. Pour plus d'informations, rendez-vous ici.