Métaux stratégiques : s’affranchir de la dépendance!?

 Quid de la récupération et du recyclage!? D'après une récente étude de l'OCDE, la consommation de métaux passerait de 7 à 19 milliards de tonnes par an d’ici 2060. Dans le même temps, selon l’US Bureau of Mines (USBM), il resterait dans le monde, en l’état actuel des réserves, 18 ans de chrome, 20 ans d’étain, 30 ans de nickel, 33 ans de manganèse, 38 ans de cuivre, 60 ans de cobalt… La demande augmente, l’offre stagne, et les coûts économiques et écologiques deviennent exorbitants, mais plusieurs de ces métaux demeurent indispensables à de nombreux secteurs de l'industrie française et mondiale (numérique, automobile, énergie…).
 Avis a été donné quant à la  « La dépendance aux métaux stratégiques »; quelles solutions sont probables pour l’économie ? Quelles sont les pistes à suivre!? Le CESE appelle à l’affirmation d’une politique nationale forte pour s’affranchir de la dépendance...Avec la croissance continue de la population mondiale et la constitution d’une classe moyenne de plusieurs milliards de consommatrices et consommateurs, une pression de plus en plus forte s’exerce sur les ressources de notre planète. Les ressources minérales se trouvent au cœur d’enjeux sociaux, économiques et environnementaux, qui rendent notre pays dépendant. La France est en effet fortement soumise aux importations en la matière.
 
 
 
 On ne pourra se plaindre d'entendre que pour le CESE, l’enjeu global est de concilier développement et emploi avec une consommation plus sobre, en découplant la croissance économique des besoins en matières. L’essentiel est de conserver la matière en appliquant les principes et les technologies de l’économie circulaire. "La transformation des modes de vie passe par une meilleure information des consommatrices et consommateurs sur le contenu des produits. A ce titre, l’existence d’un passeport produit permettrait de mieux les informer directement. La connaissance exacte de l’usage de la matière tout au long du cycle de vie et du contenu du produit est une condition essentielle de sa bonne utilisation".
 Afin d’aller vers davantage de sobriété, le Conseil économique, social et environnemental préconise la création de fonds d’amorçage, via la BPI, pour développer l’économie de la fonctionnalité. Cette dernière, en partageant l’usage des objets, réduit les besoins de matière.
 De même, les activités de recyclage en France souffrent de la différence de coût avec le recyclage à l’étranger, qui n’offre pas toujours les mêmes garanties environnementales. Cette binstance préconise des mesures fiscales dédiées pour y remédier.
 
	
	
