Métaux non ferreux : à la hausse sauf pour le nickel


Selon l'analyste William Adams, de Base Metals, "un pétrole plus faible et un dollar plus fort pourraient continuer de soutenir la demande de métaux mais le sentiment général sur les marchés reste à la nervosité... Pour l'ensemble des métaux de base, la question est de savoir si un retrait des prix du pétrole sera haussier ou baissier. D'un côté, une baisse des cours pourrait encourager les investisseurs à se débarrasser des matières premières mais une baisse des prix du pétrole pourrait aussi aider l'économie mondiale à se rétablir et incidemment stimuler la demande des métaux"
Pour d'autres spécialistes, l'annonce chinoise de hausse du tarif des produits pétroliers, ayant pour effet de risquer de freiner la demande, a assurément eu un impact direct sur la course des métaux.

L'aluminium suit la même tendance, même pas affecté par l'annonce d'une production mondiale record pour le mois de mai à 3,356 millions de tonnes, selon l'Institut international de l'aluminium (IAI).
Il semble soutenu "un ensemble de nouvelles haussières du côté de la production" selon les termes des analystes de Barclays Capital, aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne et au Brésil.
Le plomb est dans une trajectoire similaire malgré sa petite forme, pénalisé qu'il est, en raison des baisses des quotas de production en Chine, premier producteur mondial...
L'étain et le zinc remontent la pente eux aussi, portés par l'annonce de stocks en baisse au LME.
Exception notable à ce tableau, le nickel qui joue l'original : il s'effondre sans doute à cause d'une demande en berne.

