
C’est l’histoire d’une belle histoire : celle de canettes métal, consommées, collectées via les compacteurs mis au point par CKFD, rachetées par Cornec… C’est aussi l’histoire d’une association au sens noble du terme qui unit le fournisseur de matériel, le recycleur de métaux et Mira, dont la vocation est de former des chiens guides d’aveugles…


« Nous sommes ravis de poursuivre notre partenariat avec Mira et de contribuer ainsi à financer des chiens guides au moyen de la valorisation de nos déchets », ont déclaré Christophe Kukawka et Patrick Poirier, Directeurs associés de CKFD.
« Ce type d’action est pleine de sens et conforme à l’idée que nous nous faisons du Développement Durable. La matérialisation de ce concept par cette remise de chèque conforte le volet social prôné par notre association », a, pour sa part, affirmé François Delatouche, Président de l’ARSEG.

L’idée est simple : « nous louons les compacteurs à des entreprises qui soutiennent notre démarche. Cornec, partenaire de la première heure, nous rachète les canettes aluminium et/ou acier au prix du marché (voir Métaux : Cornec, recycleur high tech). A la suite de quoi, nous reversons une part de ces entrées d’argent à une association dont la vocation est de former des chiens guides d’aveugles.
A ce jour, nous louons environ 150 machines à compacter (voir notre dépêche) en Ile de France ; en 2010, à l'échelle du territoire, nous avons collecté 6,5 tonnes de boîtes boissons métal… Nous travaillons aussi avec des métropoles comme Lille, Lyon, Marseille et bientôt Montpellier…
A terme, nous souhaitons développer la collecte et le compactage des canettes, gobelets et bouteilles plastiques», nous explique Patrick Poirier.
L’idée est maintenant d’aller plus loin et d'élargir la démarche à d'autres déchets d'emballages : le « facilo’tri® » va nous aider. Il compactera canettes mais aussi bouteilles et gobelets plastiques : les déchets métalliques arriveront dans un sac, ceux en plastique dans un autre.
Pour compacter (et réduire de 90% la canette et 60% la bouteille), le système reste le même : un peu d’huile de coude… mais pas besoin d’énergie électrique…

