Metal Management : baisse des profits en 2005

Le 10/02/2006 à 15:06  

Metal Management : baisse des profits en 2005

Ferrailles et métaux non-ferreux Metal Management est l'une des principales sociétés de recyclage métallique des Etats-Unis. Cotée au Nasdaq, (MTLM),elle dispose d'une quarantaine de sites d'exploitation situées dans 13 états. Elle occupe une position de leader dans des villes telles que Chicago, New York, Houston, Phoenix, Denver, Memphis, Cleveland, Hartford, Salt Lake City et Birmingham. Son président, Daniel W Dienst vient d'annoncer les résultats à fin décembre 2005. Ils sont très bons même s'ils sont en nette baisse par rapport à 2004...

A fin décembre 2005 et sur une période de neuf mois Metal Management affiche un chiffre d'affaires de $1 155 025 (en milliers) pour un résultat net d'un peu moins de $38 millions. L'année dernière, sur une période équivalente, si le chiffre d'affaires atteignait près $1 240 millions, le résultat net s'élevait à plus de $76 millions. Cela s'explique principalement par une baisse des marges dûe à une concurrence accrue entre les professionnels et même si la demande aux Etats-Unis est restée forte, on a assisté à un phénomène de volatilité des prix de vente.

La demande domestique pour les ferrailles est restée bien orientée même au dernier trimestre 2005. Mais les variations importantes des cours ont entraîné une dégradation des marges. L'impact a été limité grâce à l'amélioration du taux de rotation des stocks : il est passé en moyenne de 11 à 13 sur une année. La société a aussi du faire face à une faiblesse du marché export et a augmenté ses livraisons sur le marché national.

Les marchés des non ferreux ont été particulièrement soutenus et ont contribué pour 30% à l'activité de la société. Ils ont bénéficié de l'excellent niveau des prix des métaux. Les ventes de cuivre, aluminium, nickel, ont largement compensé la situation du marché des ferrailles. Metal Management est selon son président le premier récupérateur de métaux non-ferreux aux Etats-Unis.

Concernant les projets de croissance externe, Daniel W Dienst reconnaît qu'il est difficile dans la période actuelle d'acquérir de nouvelles sociétés locales compte tenu du niveau élevé de valorisation des fonds de commerce et de la conjoncture. Pour illustrer son propos, il a pris l'exemple de la décision des dirigeants du sidérurgiste Nucor qui ont préféré pour l'instant utiliser leurs fonds propres à racheter leurs propres actions plutôt que de réaliser de nouvelles opérations.