Matériel : Joachim Sémis revient à ses premières amours, la Seram

Nouveau virage pour la Seram qui a été récemment reprise par un ex collaborateur de l'entreprise spécialisée dans la fabrication de grues équilibrées par liaison hydraulique, Joachim Sémis étant optimiste quant à l'équilibre et la pérennité de la société que Derichebourg lui a cédé, soucieux de se recentrer dans son cœur de métier...
Les grues conventionnelles et en version équilibrées constituent depuis des dizaines d'années le cœur de métier de la Seram, entreprise créée par Serge Mongon, qui a su faire de ses grues une véritable référence dans l'univers de la récupération (comme on le disait à l'époque), mais pas seulement. Au demeurant, on achetait une grue, ou une Seram...

Deux ans plus tard, souhaitant se recentrer sur ses métiers principaux, le recyclage et les services à l'environnement, Derichebourg cherche un repreneur et se rapproche de Joachim Sémis, dirigeant de la société éponyme, spécialisée dans la fabrication, la vente et la réparation de grues et convoyeurs ... mais surtout ancien directeur technique de la Seram au sein de laquelle il a oeuvré aux côtés de Serge Mongon pendant 27 ans, avec à son actif environ 600 machines montées... Autant dire que les grues n'ont aucun secret pour lui...

Quand bien même les grues classiques ne manquent pas d'intérêt technique, « les avantages d'une grue électrique Seram sont au nombre de quatre : des coûts d'entretien réduits par rapport à une grue à moteur diesel (pas de vidange du moteus, pas de filtres à air/filtres gasoil sur moteur, pas de batteries), une réduction de l'indisponibilité de la machine (pas de préchauffage, pas de révision diesel, soit au total un gain de 200 heures par ans), un coût d'exploitation réduit par rapport à une grue thermique (le coût de la consommation électrique étant inférieur à celui du gasoil consommé) et enfin un avantage écologique (la grue électrique étant non polluante, étant entendu qu'en plus, la machine en elle-même est silencieuse) », se plait à rappeler le nouveau dirigeant...

La fin de 2016 et l'année 2017 se présentent sous des auspices favorables : depuis la reprise de la société, si Sylvain Chabany, un fidèle de la maison, spécialisé dans le recyclage des ferrailles, a été le premier à frapper à la porte pour passer commande, il n'a pas été le seul, à telle enseigne que le carnet de commandes est déjà crédité de plus de 4 millions d'euros de contrats signés, dont 50% au grand export. Ce qui augure du meilleur pour l'avenir du spécialiste...

