
Suez et sa filiale Seramm ont inauguré ce 2 avril, à Marseille leur plus grande unité de production française de biométhane, qui permettra d'alimenter 2.500 foyers. Pour mener à bien la réalisation de l'unité, un investissement de 9,2 millions d'euros a été nécessaire : il a été financé par le groupe industriel (2,38 millions d'euros), la métropole Aix-Marseille (2,65 millions d'euros), l'agence de l'eau Rhône Méditerranée Corse (2,52 millions d'euros), le conseil régional Paca (800 000 euros) et l'Ademe (640 000 euros).
Pour ce projet d’envergure, la Métropole Aix-Marseille-Provence, Suez (délégataire de la gestion du système d’assainissement de l’agglomération de Marseille et de 4 communes, à savoir Allauch, Septèmes-les-Vallons, Carnoux-en-Provence et Gémenos), l'Agence de l'eau Rhône Méditerranée Corse, la Région Sud et l'Ademe ont collectivement investi 9,2 millions d’euros dans la transformation d’une partie de la station d’épuration Géolide, à Marseille, afin de produire l’équivalent de la consommation de 2 500 foyers, en biométhane. En d'autres termes, grâce à cette installation, exploitée par la Seramm, 10 % des habitants du 9e arrondissement de Marseille bénéficeront d'un chauffage urbain, alimenté par une énergie verte.

Environ "10 000 mètres cubes de boues sont traitées", a complété Michel Pero, responsable d'exploitation de l'unité : "elles sont digérées dans trois grosses cuves" pour donner du biogaz transformé à son tour en biométhane prêt à être injecté dans le réseau GRDF.


La concrétisation de ce projet n'est pas sans effets collatéraux : 30 % du biogaz est produit grâce à l’action combinée de la suppression de la torchère (15 %) et des économies de chaleur pour chauffer les digesteurs (15 %). Par ailleurs, cette unité contribuera de manière significative à l’engagement contractuel de Seramm de baisser de 25 % des gaz à effet de serre sur l’ensemble de ses activités métiers.
