En France, de nombreuses entreprises spécialisées s'arrachent les déchets, tandis que l'industrie du recyclage est organisée. Il n'en va pas de même au Maroc, où les ramasseurs de déchets forment encore et toujours le début de la chaîne, ne conservant que la partie intéressante. Ce qui ne veut pas dire que la "profession" manque d’atouts...
« En intégrant le tri dans la gestion déléguée des déchets, le ramassage pourrait générer beaucoup de profits. Outre, le fait qu’il facilite l’opération de collecte et de traitement, le tri permet à la société délégataire de revendre les matières recyclables ». Cette déclaration d’un responsable d’une entreprise de traitement de déchets renseigne sur la nécessité de la mise en place au Maroc d’un véritable système de ramassage des déchets.

Au Maroc, les opportunités de développement du recyclage rsont phénoménales parce que non encore suffisamment exploitées. Le secteur comprend quatre filières : celle du plastique, du verre, du papier carton, ainsi que celle des métaux. Elles font vivre et de belle manière les sociétés de valorisation qui s'y adonnent. Dommage cependant que le premier maillon de la chaîne du recyclage, à savoir les « récupérateurs », revendeurs de ces déchets collectés aux intermédiaires et autres grossistes, restent les parents pauvres...
Selon notre confrère Jabiladi, "leur revenu journalier, malgré les risques sanitaires auxquels ils s’exposent, dépasse à peine les 60 dirhams. Alors que la tonne de carton rapporte en général 700 dirhams, le plastique et la ferraille étant commercialisés respectivement à 3 000 et 2 000 dirhams la tonne".

"Le site de Ouarzazate pourra également produire 840 tonnes de charbon de bois, 2730 tonnes de granulés de polymères (matière première pour les matières plastiques). L’exploitation des déchets devrait aussi permettre de produire annuellement 1750 tonnes de poudre de verre, et 2275 tonnes de poudre métallique, des produits dérivés qui pourront être réutilisés comme matière première".

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source : Jabiladi.com
