Maîtrise des coûts, transparence : La sévérité est nécessaire
"L’ingénieur n’a pas toujours raison, par exemple s’il considère que la collecte des bouteilles en plastique est inutile si on a de bons incinérateurs ou que le ramassage des boites en acier ne sert à rien si on a de bons aimants"…Rémi Guillet Sous directeur à la direction de la prévention et de la pollution et des risques au Ministère de l’Ecologie et du développement durable sait de quoi il parle …
Son expérience de plusieurs années donne toute sa force à son propos parce que les difficultés, à l’échelle du terrain, dans une capitale, il connaît…





De gros investissements sont, à nouveau, nécessaires.
Ainsi, 
La sévérité est nécessaire.

Aussi, les exploitants, l’Etat et les collectivités locales doivent répondre à leurs attentes en matière de contrôle. Soulignons que nous obtenons déjà de bons résultats, y compris en matière de décharges.



Cette demande émane aussi bien des associations que des industriels pour des raisons de concurrence. Pour les élus, il s’agit de pouvoir défendre un projet bien ficelé.
Demande contradictoire elle aussi, concernant le principe de précaution et la prévention.
Attention à ne pas faire passer le certain avant le peut-être, de vouloir à la fois faire de la prévention à la source du déchet et de ne pas restreindre le besoin de consommer toujours plus.

En tant qu’individu ou « ménage » nous savons que ce sont les communes qui sont responsables. La définition de ce service public dans un contexte marqué au niveau national et européen par la responsabilité élargie des producteurs, c'est-à-dire le principe pollueur-payeur, n’est pas un exercice de tout repos !
Si les producteurs sont en général, favorables au principe, pour leur image de marque, ça se gâte quand on commence à parler de l’organisation pratique d’un système de reprise ou de gestion des produits et plus encore lorsqu’il s’agit de la financer !
Les consommateurs et associations qui les défendent sont méfiants : 

Dans le domaine des déchets, il faut savoir aujourd’hui reconnaître ses erreurs.
Je pense à la crise de la collecte des cartons non issus des ménages qui a éclaté voilà un an : sociétés agréées, les collectivités, les pouvoirs publics étaient satisfaits du système qu’il faut pourtant revoir, en reconnaissant que les arrangements d’hier ne sont plus de mise aujourd’hui.

On assiste à une sensibilisation nette, à une participation de ces intervenants, notamment la grande distribution.
Les associations auront aussi, bien sûr, un rôle à jouer…
Un bon relationnel doit s’établir et se renforcer entre les administrations, les élus, les sociétés agréées. L’épisode carton a été de ce point de vue catastrophique.
Pour ne pas revivre ce genre d’expérience, nous devons tous travailler ensemble dans le respect de chacun, pour une meilleure efficacité.
