Loir et Cher : le Val Dem poursuit son action pour limiter l'enfouissement
Le bilan financier du syndicat est bon, au titre de l'année 2013. Afin de le conforter, on continuera sur la voie choisie : limiter l’enfouissement. La piste est bonne : mi-juin, le Val Dem votait des comptes administratifs qui présentaient un excédent cumulé de fonctionnement de plus de 2, 8 millions d'euros, pour un budget de fonctionnement de l'ordre de 5 millions...
De l'art et la manière de générer du « bénéfice »... Selon le Syndicat en charge du traitement des déchets, il n'y a pas 36 manières de bien faire : du tri, et encore du tri afin de procéder à un recyclage efficace... « Les ordures ménagères qui doivent être enfouies nous coûtent de l'argent, tandis que les déchets triés nous rapportent, via la revente et les aides d'encouragements, de l'argent », confirment le président de Val Dem, Thierry Boulai, et sa vice-présidente en charge de la communication, Brigitte Harang. Autre carte du syndicat, la « reprise en régie ». Ce retour à la régie est effectif depuis 2012. Et là... il n'y a pas photo : « en deux ans, le coût de collecte a baissé de 11 % ».
Dans ce contexte on ne peut plus encourageant, pourquoi se priver? On va continuer : c'est dit et ce sera fait. On va mettre le paquet et tout mettre en oeuvre pour favoriser la stratégie visant à une valorisation des déchets maximale. Dans quelques jours, « dès juillet, des bennes de collecte de mobiliers usagés seront mises en place à Selommes, Saint-Amand et Danzé. Nous économiserons ainsi 100 euros par tonne qui ne sera pas enfouie ; cette même tonne nous rapportera 20 € en partant en filière de valorisation»...
Cette politique ne met nullement en péril la recyclerie puisque « le mobilier déposé en benne ne sera pas réutilisable. Au demeurant, il se pourrait qu'à terme, la recyclerie ait aussi un atelier démantèlement qui lui fasse gagner des marchés »...
Autre thème, mêmes termes : les DEEE ont été soignés avec la même minutie. Des emplacements spécifiques ont été aménagés à Morée, Naveil, Saint-Ouen et Vendôme. A la clé, un bilan sans appel : cette forme de collecte a permis de récupérer 33 000 appareils l'annéée dernière. Démantelés, ils n'ont pas pris le chemin de la décharge. Le constat est si satisfaisant que « les sept déchetteries de Val Dem sont désormais équipées pour ce tri. »
Le prochain chantier du syndicat concernera les déchets verts : + 300 tonnes en 2012 par rapport à l'année précédente. Optera-t-on pour la méthanisation, le compostage ou la transformation de ces déchets en granulat énergétique pour les poêles? Pour l'heure aucune décision n'a été prise, mais les solutions possibles sont à l'étude...