Loi de finances 2007 : plus 2,5 % de crédits budgétaires pour le MEDD
Nelly Olin, ministre de l’Ecologie et du Développement Durable, présentait hier à la presse le budget pour 2007 ; avec un montant inscrit en projet de loi de finances de 915 M€, elle annonce avec satisfaction une hausse de 2,5% des crédits qui seront alloués aux missions environnementales… dans un contexte annoncé de maîtrise de la dépense. Cela, étant, compte tenu des recours supplémentaire au fonds Barnier (à hauteur de 50 M€), des taxes affectées aux opérateurs (pour 376 M€), etc., cette augmentation est en réalité de 9,3 % …
« Dernier budget de la législature, il met en place des moyens cohérents avec des réalisations importantes que le Gouvernement a menées ou mène actuellement dans le domaine de l’environnement, souligne Nelly Olin.
Ce projet de budget est porteur de nombreux espoirs : l’effort engagé ne peut que se développer…
La politique de réduction des émissions de gaz à effet de serre, la prévention des risques chimiques, ou l’intégration du développement durable dans l’ensemble des politiques publiques sont des chantiers à l’échelle d’une génération.
Ce budget est ouvert sur l’avenir et répond à la mobilisation sans cesse plus grande des Français en faveur de l’environnement », expliquait par ailleurs la ministre.
Il consacre des moyens croissants aux politiques environnementales ; les crédits budgétaires représentent 915 millions d’euros soit une augmentation de 2,5% par rapport à la loi de finances initiale de 2006, ce qui est remarquable dans un contexte actuel de maîtrise de la dépense.
Mais ce pourcentage sous–estime la croissance réelle des moyens disponibles ; si l’on prend en compte les évolutions structurelles du budget, la croissance réelle est de 9,3% ce qui place le MEDD aux premiers rangs de l’effort financier du Gouvernement pour 2007.
Le budget 2007 traduit donc la volonté du gouvernement de protéger l'environnement et la santé, et répond à la mobilisation croissante de nos concitoyens sur ce sujet.
Concrètement, son exécution s'articulera autour de quatre politiques :
La protection de la biodiversité (+ 32 %) : création de deux nouveaux parcs nationaux outre-mer et d'un parc naturel marin, gestion concertée des sites du réseau Natura 2000 ;
La prévention des pollutions et des risques (+ 28 %) : mise en œuvre du dispositif de traitement du risque chimique, plans de prévention des risques technologiques, dispositif de prévention de la production de déchets.
Côté déchets, rien à jeter...
Un principe a été posé : faire participer les Français à la gestion des déchets qui ne doit plus être ressentie comme un simple service. Pour réaliser ce programme, deux axes majeurs de travail sont présentés : |
Le développement durable (+5%) : campagnes de communication sur la biodiversité et le changement climatique, respect par le MEDD des engagements internationaux de la France dans le domaine de l'environnement (transposition de la directive sur la responsabilité environnementale, actualisation du plan climat adopté suite au Protocole de Kyoto, actualisation de la SNDD pour une mise en cohérence avec la SEDD).
« Je veux rendre hommage aux hommes et femmes qui travaillent au service de l’environnement en administration centrale, en direction régionale ou départementale avec engagement et dévoiement : chacun y est conscient de mener une mission régalienne majeur. Je remercie aussi les membres si diversifiés du service public de l’environnement : services de l’Etat, opérateurs publics, associations qui coopèrent pour la préservation de notre milieu naturel et par là même, pour notre propre préservation. Je souligne le rôle important des médias qui en alim entant le débat public, contribuent à la prise de conscience et au progrès dans ce domaine » a conclu Nelly Olin.