Les échos d’Agora : La dépollution du site de Metaleurop progresse
L’annonce de l’état des lieux catastrophique du site de Metaleurop Nord, ses démêlés judiciaires à rebondissements, puis, plus récemment, sa liquidation et la reprise du site par Sita, chargé de sa dépollution et de sa reconversion ont fait couler beaucoup d’encre.
Et ce n’est pas fini puisqu’une nouvelle aventure a commencé. Voici les derniers éléments qui nous ont été livrés…
« Diagnostic approfondi, évaluation détaillée des risques, mémoire de remise en état du site : les différentes études et démarches administratives préalables au démarrage du chantier ont été conduites à leur terme.
Notre ambitieux projet de dépollution et de reconversion économique sociale et environnementale durable du site de Metaleurop Nord peut maintenant entrer dans une phase opérationnel de concrétisation de ses objectifs. Les équipes du site, qui travaillent depuis plusieurs mois en coulisses à la mise en orbite de ce dossier d’envergure, sont dans les starting-blocks dans l’attente du feu vert officiel de l’Administration, tout comme les entreprises sous-traitantes appelées à intervenir sur le chantier et prêtes, elles aussi, à contribuer à la réussite de ce formidable défi collectif » confie Denis Thenon, Président de Sita Agora
De fait, un service médical a été mis en place pour opérer une surveillance maximale, le gardiennage du site a été renforcé…
Plus précisément, dans le registre environnemental…
Suite aux recommandations de l’étude EDR (évaluation détaillée des risques), Sita Agora a procédé, courant juin, à l’installation de trois nouveaux piézomètres destinés à renforcer le réseau de surveillance des eaux déjà existant.
Deux piézomètres ont été placés au sein même su site et un à l’extérieur de celui-ci.
Les résultats des prélèvements d’eau effectués par un laboratoire indépendant agréé par le ministère de l’Ecologie et du Développement durable devraient être connus dans le courant de l’été.
Les prélèvements effectués chaque mois par les équipes d’Activ-Cœur Environnement sur les différents capteurs de poussières installés dans un périmètre de 500 mètres autour su site ont été transmis pour analyse à l’Ecole des Mines de Douai.