
 D’après une étude commandée par Greenpeace Canada et une enquête sur le terrain menée par Greenpeace Malaysia, les pays de l’Asie du Sud-Est sont devenus les nouvelles destinations d’exportation pour le "recyclage" plastique du Canada, des Etats-Unis et d’autres pays à revenus élevés. Ces pays sont pourtant incapables de gérer les tonnes de déchets qu’ils reçoivent. Cette découverte fait suite à la décision de janvier 2018 de la Chine de cesser complètement l’importation de déchets plastiques...
 
 
 

 Les recherches en cours commandées par Greenpeace sur la situation des déchets plastiques au pays suggèrent que le Canada éprouve encore des difficultés à faire face à sa forte empreinte plastique. Les données recueillies font état d’une quantité croissante de matières plastiques (plusieurs milliers de tonnes) qui ne sont pas recyclées, mais stockées, ce qui, à terme, risque d’occasionner leur enfouissement ou leur incinération. Bien que les taux de recyclage varient d’une ville à l’autre et d’une province à l’autre, seulement 10 à 12% des déchets plastiques au Canada sont effectivement recyclés.
 Greenpeace a donc exhorté les grandes entreprises qui commercialisent et distribuent des plastiques à usage unique, y compris les grands détaillants canadiens et des sociétés telles que Nestlé et Tim Hortons, à cesser d’alimenter la crise en réduisant leur dépendance aux plastiques à usage unique et en mettant en place des systèmes de livraison et de distribution innovants et durables.
 Pour plus d'informations, le rapport complet de Greenpeace Malaysia "The Recycling Myth" est disponible ici (en anglais seulement).
	
	
