Les déchets de pêche ne boiront pas la tasse

Le 03/02/2014 à 17:42  

Les déchets de pêche ne boiront pas la tasse

déchets de poisson Qui eut cru qu’un jour, les déchets de pêche pourraient générer un intérêt majeur et même de la R&D poussée, afin de créer une nouvelle activité avec des emplois d'un nouveau genre à la clé ? Des financements existent : l’agglo nantaise compte parmi les promoteurs de l'idée de limiter les tonnages de ces déchets, via la valorisation innovante. Elle soutient la recherche pour valoriser ces déchets et travaille avec Atlanpole, un « incubateur d’entreprises innovantes »...

La technopole Atlanpole est basée à Nantes ; d’ores et déjà, elle intervient dans la région vendéenne, puisqu’elle bénéficie de financements (versés par l’agglomération nantaise depuis quelques années, aux côtés de la Région et de l’Université de Nantes.

 Elle s’est donné pour objectif de faire émerger de nouveaux emplois, grâce à l’innovation, via le projet Blue Cluster (qui a pour mobile de tout mettre en œuvre de connecter les savoir-faire des chercheurs aux réalités économiques). Il se trouve qu’avec les déchets de pêche et les coproduits, il y a matière, au sens propre et figuré : ces déchets regorgent en effet de protéines, mais pas seulement. Les molécules composant ces déchets de la mer ont en effet un intérêt majeur pour les industries pharmaceutiques et cosmétiques, ou encore pour la nutrition humaine.

 Le développement durable, tout comme la nécessité de promouvoir le recyclage génèrent évidemment des activités multiples en matiière de recherche de sorte à booster la valorisation de ces déchets qui pèsent des miliers de tonnes chaque année. La réussite de tels projets pourraient évidemment limiter le gaspillage et apporter un complément de revenus à une filière qui en a bien besoin.