
Le projet de loi relatif à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire (LEC) sera examiné par la Commission du développement durable du Sénat ce 18 septembre. Problème, pour l'association HOP (Halte à l’Obsolescence Programmée) : il ne fait pas assez, en l’état, pour allonger la durée de vie des produits vendus en France. C’est pourquoi celle-ci propose 5 mesures phares, parmi les 50 mesures de politiques publiques de son livre blanc...




Le coût représentant l’un des freins majeurs au développement de la réparation, l'association demande également un fonds permettant de structurer l’offre et surtout de réduire la facture pour le consommateur, dans le cadre d’un réseau de réparateurs professionnels engagés, via une contribution des fabricants en fonction de la réparabilité de leurs produits, collectée par les éco-organismes.
Dernière mesure souhaitée par l'association : encadrer la publicité et enseigner la réparation au collège. "La publicité incitant à la surconsommation est exempte de toute mesure, alors qu’elle mériterait d’être encadrée. Il s’agit, a minima, d’interdire certains messages publicitaires relevant manifestement de l’obsolescence psychologique et imposer un message de sensibilisation tel que 'Surconsommer dégrade l’environnement'. La sensibilisation du public et surtout des plus jeunes, passe aussi par l’enseignement de la réparation au collège, en cours de technologie".
HOP propose des amendements en ce sens et appelle dans un communiqué les Parlementaires et au Gouvernement à rehausser l’ambition pour faire de la durabilité des produits une priorité. "Face à la demande des citoyens et aux enjeux environnementaux, ces propositions sont autant impératives qu’urgentes", conclut l'association.
En rapport avec le sujet, nous vous renvoyons à notre article : Délit d'obsolescence programmée : un plébiscite.
