Le Relais fait la sortie des classes
Dès la sortie finale et la perspective des grandes vacances, les jeunes mettent volontiers le cartable au rencard (placard ou poubelle), trop contents de passer à autre chose pour les deux mois qui suivent…
Or, ils peuvent être réemployés, ces cartables, pour autant que l’on se donne les moyens de les collecter. Ce sera chose faite, pour la 6ème année consécutive, par le Relais et ses partenaires historiques que sont Auchan, Carrefour, Carrefour Market, et Casino (voir Collecte et réemploi : pas de vacances pour les cartables) . Cette année, on compte un petit nouveau : les 230 magasins Bureau Vallée s’associent en effet pour la première fois, à l’opération.
Au total, plus de 1 330 hyper et supermarchés participeront cette année, tout au long du mois de juillet, à cette collecte d’envergure nationale.
De manière concrète, en échange d’un cartable en bon état déposé en magasin, les clients repartiront avec un bon d’achat à valoir dans les rayons du magasin qui fera office de lieu de regroupement ou de massification. Une fois le stock constitué, le Relais passera auprès de chaque enseigne récupérer ce qui aurait pu devenir l’objet encombrant un placard ou un déchet classique.
L’essentiel de ces cartables sera réemployé (c’est la raison pour laquelle on le souhaite en bon état) en France ou l’étranger (Le Relais indique le Pakistan, le Burundi, le Togo, le Congo, le Tchad, et le Mozambique comme pays destinataires). L’an dernier, la collecte aurait permis de récupérer près de 300 000 de ces cartables en bon état (soit environ 2 200 heures de tri supplémentaires hors transport, déchargement, vente, etc., nous explique Le Relais, ce qui correspond à un équivalent de 3 postes à temps plein sur une durée d’un an.
Est-ce à dire que le français moyen gaspille et ne sait plus utiliser un cartable une année de plus dès lors qu’il est encore en bon état ? On peut se poser la question surtout à l’heure où il est quotidiennement question de la préservation du pouvoir d’achat…
Mais peut-être est ce générosité pure, et non pour faire genre « fashion victim », que de donner un cartable qui a servi. Auquel cas, on se doit de saluer le geste… et plus globalement l’opération.