Le « low cost » est la mort de l’industrie !
En tant que chef d’entreprise, il se déclare en parfait accord avec les propos d’Arnaud Montebourg qui soutient que le « low cost » conduit à la mort de notre industrie. "Même si je milite pour ce discours depuis longtemps, je souhaite qu’il soit à présent accompagné d’une véritable feuille de route, filière par filière".
Certains secteurs se sont laissés tenter par le « low cost » au risque aujourd’hui, d’avoir atteint le point de non retour pour leur sauvegarde, même s’il est difficile de se l’avouer, voués à disparaitre à moyen terme où à défaut, d’être sous perfusion d’aides publiques. "Nous ne courrons pas plus vite que les pays spécialisés dans le « low cost » alors même que le milieu de gamme nous échappe progressivement pour se loger dans les pays européens à plus bas coûts.
Si le « low cost » est encore présenté comme un levier pour le pouvoir d’achat des ménages, la réalité est tout autre. A vouloir produire toujours moins chers, nous sommes contraints de recourir à une main d’œuvre de pays hors des frontières françaises".
Il faut être riche pour acheter « low cost »! … car il faut payer le produit et payer le chômeur Français en bas de chez soi !
"La généralisation du « low cost » mène à une baisse de la qualité des produits, elle mène aussi à une baisse du niveau de vie des ouvriers.
La solution se trouve indéniablement dans l’innovation et la compétitivité hors coûts. L’industrie française, et automobile plus particulièrement, doit être à la pointe de la 3ème révolution industrielle, celle de l’énergie décarbonée. C’est la seule solution si nous voulons conserver des secteurs de pointes avec des produits attractifs.
Cela implique que nous nous concentrions désormais sur le haut de gamme et à forte valeur ajoutée. Les Cleantech représentent une formidable opportunité de reconquête des marchés internationaux, pourtant le potentiel d’innovation de ce secteur est encore sous exploité en France"...