Le Canada veut réduire la pollution causée par les fonderies de métaux
Le Gouvernement canadien a annoncé le 28 avril dernier des mesures de réduction des émissions de substances polluantes et toxiques issues des fonderies et raffineries de métaux en vue de réduire le niveau de la pollution atmosphérique et améliorer la qualité de l’air...
Les fonderies de métaux telles que les producteurs de cuivre, de plomb, de nickel et de zinc rejettent de grandes quantités de polluants, tels que le dioxyde de soufre et des matières particulaires contenant divers métaux, comme l’arsenic, le cadmium, le plomb, le mercure et le nickel.
Le dioxyde de soufre est entre autre responsable des pluies acides, et entraîne des effets indésirables sur les lacs, les sols, les forêts et les plantes, de même sur l’appareil respiratoire humain. Certains composés métalliques sont liés à des problèmes de santé, comme les troubles neurologiques et les cancers, et peuvent aussi représenter des risques pour d’autres organismes. Les polluants atmosphériques peuvent parcourir de grandes distances et avoir une incidence sur la qualité de l’environnement dans de nombreuses régions. |
Les mesures annoncées par le Gouvernement, en vertu de la Loi canadienne sur la protection de l’environnement de 1999 qui établit clairement les normes environnementales actuelles et futures de l’industrie, obligeront les fonderies de métaux communs à élaborer et à exécuter des plans de prévention de la pollution, et à rendre compte publiquement de leur conformité au Code de pratique environnementale pour les fonderies et les raffineries de métaux communs.
La mise en œuvre de ces programmes et l’atteinte des objectifs de réduction des émissions permettront au secteur de diminuer, d’ici 2015, de plus de 600 000 tonnes (environ 70%) les émissions de dioxyde de soufre et de plus de 3 000 tonnes (environ 50%) les émissions annuelles de matières particulaires renfermant des métaux par rapport aux niveaux de 1998.