Lancement du Secrétariat du Partenariat Mondial sur les Bioénergies
Le coup d’envoi a été donné la semaine dernière au Secrétariat du “Global Bioenergy Partnership” (GBEP), constitué par la Commission des Nations Unies sur le développement durable à sa 14ème session en mai 2006, dans le but de promouvoir l’utilisation des bioénergies...
Parrainé par le Ministère italien de l’environnement et de la mer, ce Secrétariat a pour mandat de faciliter une tribune politique mondiale visant à promouvoir les bioénergies et encourager la production, la commercialisation et l’utilisation de combustibles “verts”, en se concentrant en particulier sur les pays en développement. Il assistera ainsi les échanges internationaux de savoir-faire et de technologies, favorisera les cadres stratégiques de soutien et identifiera des moyens d’encourager les investissements.
Il aidera aussi les partenaires à identifier et à exécuter des projets bilatéraux et multilatéraux de développement durable des bioénergies, et appuiera la formulation de directives destinées à mesurer les réductions d’émissions de gaz à effet de serre (GES) dérivant de l’utilisation de biocombustibles.
Les partenaires actuels du GBEP sont les suivants : tous les pays du G8 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon, Royaume-Uni, Russie), la Chine, le Mexique, l’Agence internationale de l’énergie (AIE), la Fondation des Nations Unies, l’Association européenne des industries de la biomasse (EUBIA) et la FAO (Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture).
Le but global de ce Partenariat est de répondre à la nécessité croissante de développer des sources d’énergie renouvelables compte tenu à la fois de l’envolée des prix du pétrole, du réchauffement de la planète et des préoccupations sur la diminution des réserves de combustibles fossiles. Avec les technologies adéquates, les abondantes disponibilités énergétiques pourraient être exploitées en convertissant la biomasse comme les résidus de récolte, les herbages, la paille et les broussailles en combustible, tandis que les cultures comme la canne à sucre, le maïs et le soja servent déjà à produire de l’éthanol ou du biodiesel.